PARCEM met en garde le gouvernement contre l’éventuelle hausse des impôts et taxes

Redigé par IGIHE
Le 27 juin 2014 à 04:01

Le Gouvernement du Burundi aurait l’intention de hausser les impôts et les taxes, si le gouvernement pose cet acte, les conséquences seront néfastes pour l’économie du pays. Ces inquiétudes se basent sur les situations actuelles entre autre l’assiette fiscale, les exonérations, le dossier VIETELL, taxe à la consommation, comme l’a indiqué le Président du PARCEM, Faustin Ndikumana
PARCEM met en garde le gouvernement contre une éventuelle hausse des impôts et taxes qui serait projeté avec des (...)

Le Gouvernement du Burundi aurait l’intention de hausser les impôts et les taxes, si le gouvernement pose cet acte, les conséquences seront néfastes pour l’économie du pays. Ces inquiétudes se basent sur les situations actuelles entre autre l’assiette fiscale, les exonérations, le dossier VIETELL, taxe à la consommation, comme l’a indiqué le Président du PARCEM, Faustin Ndikumana

PARCEM met en garde le gouvernement contre une éventuelle hausse des impôts et taxes qui serait projeté avec des conséquences pour l’économie du pays. Il déplore certaines exonérations accordées à certaines entreprises mais que le gouvernement n’envisage aucune étude pour y voir claire. Faustin Ndikumana donne l’exemple de la loi des finances qui limite les exonérations à 18 milliards de Francs burundais mais qu’en l’an 2013, elles ont dépassé la cap de 100 milliards de francs burundais.

PARCEM met également l’accent sur les entreprises qui sont créés avec des avantages d’exonération qui dépassent l’entendement sur 20 ans, il donne l’exemple de l’entreprise VIETTEL. Faustin Ndikumana a indiqué que le Gouvernement a pris l’habitude d’augmenter la taxe à la consommation en oubliant que cet augmentation tend à diminuer la consommation des ménages et ce que le gouvernement pensait récupérer à travers le prix, le perd par la quantité.

PARCEM ne manque pas d’évoquer la fraude fiscale, l’enrichissement illicite et la mauvaise gouvernance. Concernant la fraude fiscale, il donne l’exemple du sucre consommé dans le Nord du Pays et l’exportation illégale de l’arbre dit’’UMUVYI’’ ainsi que le secteur minier, cette mauvaise gouvernance prive le pays des appuis budgétaires des bailleurs.

En concluant, PARCEM en appelle à la conscience citoyenne et des dirigeants pour faire une introduction sur cette situation.


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