PARCEM : Pas de développement quand il y a encore des indicateurs de la pauvreté

Redigé par INGABIRE Luc-Noël
Le 23 janvier 2014 à 08:35

Après que le ministère des finances, lors de son bilan annuel 2013, ait indiqué que la pauvreté et la hausse des prix ont baissé, la PARCEM (La Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités) vient de réagir sur ce bilan dressé par ce ministère.
Le ministre des finances, Tabu Abdallah a récemment présenté à l’opinion publique les réalisations de son ministère comptant pour 2013. Au cours de cette présentation, ce ministre a indiqué que les statistiques révèlent une baisse (...)

Après que le ministère des finances, lors de son bilan annuel 2013, ait indiqué que la pauvreté et la hausse des prix ont baissé, la PARCEM (La Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités) vient de réagir sur ce bilan dressé par ce ministère.

Le ministre des finances, Tabu Abdallah a récemment présenté à l’opinion publique les réalisations de son ministère comptant pour 2013. Au cours de cette présentation, ce ministre a indiqué que les statistiques révèlent une baisse considérable de la pauvreté. Pour Faustin Ndikumana, président de la PARCEM, il est encore tôt pour dire que le Burundi a atteint l’objectif d’éradication de la pauvreté.

Faustin Ndikumana, président de la PARCEM

Au cours d’une conférence de presse animée ce 23 janvier 2014, Faustin Ndikumana qui est la tête de la PARCEM dit que le Burundi a encore un grand pas à faire pour lutter contre la pauvreté. En effet, dit Faustin Ndikumana, 67% de la population burundaise souffre encore de la pauvreté. De là, Faustin Ndikumana a dit que le Burundi ne peut pas prétendre avoir beaucoup avancé dans l’éradication de la pauvreté au moment où il y a encore pas mal d’indicateurs qui montrent que le pays n’est pas encore avancé.

Parmi les indicateurs qui montrent que le Burundi est encore sous développé, indique Faustin Ndikumana, se trouve le fait que 58% des enfants au Burundi souffre de la mal nutrition, la croissance démographique grandissante en raison de 3% ainsi que la carence des devises au pays. L’autre élément que mentionne le président de la PARCEM est que le Burundi est classé en 5 positions parmi les pays pauvres au monde qui ne peuvent pas se développer sans l’aide extérieure.

Faustin Ndikumana a dès lors ajouté que le bilan de l’exercice 2013 du ministère des finances est incompréhensif au moment où l’année 2013 a été marqué par la baisse des aides et que l’Etat reste encore redevable envers plusieurs établissements.

La PARCEM a profité de ce rendez-vous avec la presse pour lancer un appel à l’Etat d’observer un changement dans ses façons de faire, de travailler dans la transparence et de lutter contre la corruption pour que le Burundi puisse effectuer un pas en avant comme d’autres pays dans le domaine de l’économie.


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