Pasteur Runiga et les ex-combattants du M23 dans le camp de réfugiés de Ngoma

Redigé par Celestin Habimana
Le 1er mai 2013 à 05:59

L’ancien Chef politique des mutins du M23, Pasteur Jean Marie Runiga, se constitue réfugié politique. Lui et ses ex-combattants du M23 sont dans un camp de réfugiés de Ngoma au Sud-est du Rwanda.
Il a déclaré à la presse en ce mardi 30 avril 2013, qu’il ne rentrera pas dans son pays tant qu’il n’y aura pas des changements significatifs pour lesquels il a lutté.
« Pour que je retourne au Congo,il faudra que la sécurité y revienne autant que nous le souhaitions au moment où nous luttions. Des problèmes (...)


L’ancien Chef politique des mutins du M23, Pasteur Jean Marie Runiga, se constitue réfugié politique. Lui et ses ex-combattants du M23 sont dans un camp de réfugiés de Ngoma au Sud-est du Rwanda.

Il a déclaré à la presse en ce mardi 30 avril 2013, qu’il ne rentrera pas dans son pays tant qu’il n’y aura pas des changements significatifs pour lesquels il a lutté.

« Pour que je retourne au Congo,il faudra que la sécurité y revienne autant que nous le souhaitions au moment où nous luttions. Des problèmes politiques doivent d’abord être réglés. Ensuite, la corruption doit être combattue », a-t-il déclaré.

La Ministre rwandaise en charge des Réfugiés, Séraphine Mukantabana, qui visitait le camp de réfugiés préparé pour ces ex-combattants a déclaré à la presse que ces ex-combattants viennent de signer sur des documents de statut des réfugiés civils. Elle leur a demandé de se conformer à leur nouveau statut de réfugiés civils pour qu’ils puissent bénéficier de leurs droits.

“Tout ce monde que vous voyez dans ce camp ne sont pas des prisonniers. Ils ont droit à tout ce qui est dans ce camp de réfugié sauf posséder une arme, sauf s’adonner à des activités de guerre. Ils n’ont pas non plus le droit de passer la clôture de leur camp », a déclaré la Ministre montrant qu’elle dit une chose et son contraire.

Dans le cadre de la visite à ce camp de réfugié spécialement préparé pour ces ex-combattants congolais d’expression rwandophone, la ministre a montré à la presse locale et internationale et à la société civile, les conditions de vie de ces ex-combattants rendus au statut de réfugié civil.

Il a été visité leur dortoir, les sanitaires et autre espace libre pour ces nouveaux réfugiés qui sont au nombre de 682.


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