“Les Rwandais, il leur revient la primeur de savoir et décider de ce dont ils ont besoin et de manifester une volonté d’un travail créateur de richesses », a dit Kagame aux congressistes venus de tous les coins du pays et de l’étranger pour deviser et se mettre d’accord sur les points-charpentes qui verront leur accomplissement pour l’an 2014.

Selon Kagame qui revenait toujours sur l’idéologie de la citoyenneté rwandaise, « se revaloriser doit être notre principale préoccupation. Ce qui va de pair avec la mise en application des recommandations de ce Mushyikirano… ».

Attaquant la question des rapports internationaux confectionnés sur le Rwanda, pour lui, il faut parler peu et agir plus, c’est la seule façon pour lui de les contredire.

« Les indicateurs économiques que le Prof. Shyaka, maître des cérémonies du 11ème Dialogue et Secrétaire Exécutif de RGB (Rwanda Governance Board) nous a montrés font état d’une certaine évolution du pays. Quelque chose se fait surtout que le Rwanda occupait les centièmes places au Palmarès international au cours des années passées et maintenant, il s’est amélioré… »

Puis le président se révolte de l’accueil fait de ces rapports : « Voulons-nous être bien vus autant que le voudraient les faiseurs de rapports ou plutôt c’est nous qui décidons de ce que nous voulons être ? Moi, c’est l dernière option qui me tient à cœur. Les Rwandais ne doivent pas être moulés dans l’habit d’autrui. Ils doivent tailler eux-mêmes leurs habits. C’est en fait toute la philosophie de l’idéologie de la citoyenneté rwandaise, la Rwandité », a-t-il lancé aux participants à ce 11è Dialogue National dit Umushyikirano.

Il a néanmoins rappelé aux dirigeants présents dans la salle des débats que ces rapports internationaux les concernent au plus haut point dans leurs comportements quotidien au travail, dans leur attitude face à la qualité de services qu’ils rendent à leurs gouvernés, à la lutte contre les différentes formes de la corruption.

« Pour ce qui est de pots de vin, il y a ceux qui les offrent et d’autres qui les exigent. A ceux-là, qui se croient ne pas en être concernés, qu’ils se trompent. Ils sont rangés d’un côté ou de l’autre. Il leur faut adopter l’attitude combattive contre la corruption », a-t-il déclaré montrant qu’il n’a aucune tolérance à l’égard de ce fléau du siècle.