Le président de l’Eurogroupe, le ministre des Finances néerlandais Jeroen Dijsselbloem, attend le débat parlementaire sur l’aide à Chypre.

"Quand ça devient sérieux, il faut mentir parfois", voilà le célèbre credo de l’ancien président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker. Une idée que le président actuel, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, devrait prendre à cœur, estime le quotidien du soir NRC Handelsblad.

Pourquoi Jeroen Dijsselbloem, nouveau président de l’Eurogroupe, a commis une gaffe en parlant de Chypre.

Toute l’Europe a critiqué le successeur tout frais de Juncker (Dijsselbloem occupe ce poste depuis deux mois) après sa suggestion d’appliquer le plan de sauvetage pour Chypre à d’autres pays européens qui solliciteraient l’aide de leurs partenaires, à savoir : faire participer les épargnants et créanciers au sauvetage des banques, plutôt que charger les contribuables.

"L’atmosphère dans la crise de l’euro est encore trop précaire pour des messages trop directs", juge NRC Handelsblad. Mais, vu que Dijsselbloem occupe son premier poste de ministre des Finances depuis six mois seulement, l’erreur reste pardonnable, concède le quotidien économique.