Après une semaine de détention à la Prison Central de Mpimba, le Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa a comparu ce vendredi devant la Chambre de Conseil au Tribunal de Grande Instance dans la Mairie de Bujumbura.

A son arrivé, Pierre Claver Mbonimpa a trouvé une foule immense qui l’attendait entre autre les membres de sa famille, les membres de la Société Civile, certains diplomates, celui de la Hollande et de la Belgique, le représentant du haut-commissariat des Droits de l’Homme. Certains l’acclamaient d’autres sifflaient en demandant la libération de Pierre Claver Mbonimpa, un sentiment de tristesse pouvait se lire sur les visages. Devenant incontrôlable, les policiers ont décidé de bloquer tous les issus, interdisant à la foule de s’approcher des lieux mais au bout d’un certain temps ils ont ouvert les portes.

On pouvait remarquer la couleur verte sur les vêtements de ceux qui étaient venus soutenir Pierre Claver Mbonimpa. Pour eux, la couleur verte est signe d’espoir. Selon Pacifique Nininahazwe, un des membres de la Société Civile, la journée du ‘’Vendredi Vert’’ est un jour un peu particulier où ils se souviennent de l’arrestation de Pierre Mbonimpa et qu’ils espèrent que la Justice va libérer ce défenseur des Droits de l’Homme.

Cette journée du vendredi était déterminante sur le sort de Pierre Claver Mbonimpa. Après son audition sur les révélations faites sur la présence des jeunes burundais en formation à Kiliba Ondes dans la République Démocratique du Congo, le Procureur a décidé de le maintenir en détention en attendant le verdict qui sera rendu dans les 48heures.

Vous saurez que sur certains habits de ceux qui étaient venus soutenir le défenseur
des Droits de l’Homme, Pierre Claver Mbonimpa, on pouvait lire’’ Libérez PC Mbonimpa’’. Certains portaient des chaussures, des sacs, des pagnes de couleur verte.