Piratages nord-coréens : Washington demande l’aide de Pékin

Redigé par rfi
Le 22 décembre 2014 à 11:13

Alors que les collaborateurs de Barack Obama sont en train d’étudier les options pour répondre « de façon proportionnée » au piratage de Sony par la Corée du Nord, les Etats-Unis viennent de se tourner vers un allié inhabituel pour bloquer les cyber-attaques de Pyongyang.
L’administration américaine vient de demander à la Chine de l’aider à stopper les cyber-attaques de la Corée du Nord en bloquant son accès à Internet, en expulsant les pirates nord-coréens vivant en Chine et en faisant pression sur le (...)

Alors que les collaborateurs de Barack Obama sont en train d’étudier les options pour répondre « de façon proportionnée » au piratage de Sony par la Corée du Nord, les Etats-Unis viennent de se tourner vers un allié inhabituel pour bloquer les cyber-attaques de Pyongyang.

L’administration américaine vient de demander à la Chine de l’aider à stopper les cyber-attaques de la Corée du Nord en bloquant son accès à Internet, en expulsant les pirates nord-coréens vivant en Chine et en faisant pression sur le régime de Kim Jong-un pour qu’il cesse ses attaques informatiques contre des societés américaines.

Le gouvernement chinois n’a pas encore répondu, mais selon les Américains, il ne serait pas opposé à une coopération dans le domaine de la cyber-sécurité. Mais pour les Chinois, la situation est délicate : il leur faut choisir entre faire une faveur aux Etats-Unis et irriter leur protégé nord-coréen.

« Cyber-vandalisme coûteux »

De plus, Washington a inculpé cinq informaticiens militaires chinois pour espionnage économique. Inculpation symbolique puisqu’ils ne viendront jamais aux Etats-Unis pour y être jugés, mais cela a tout de même créé des tensions.

Par ailleurs, Barack Obama, dans une interview à CNN, a évoqué, mais sans la lier à l’affaire Sony, la possibilité de replacer la Corée du Nord sur la liste des Etats soutenant le terrorisme. Le président américain a aussi voulu calmer le jeu, se refusant à qualifier l’attaque contre Sony « d’acte de guerre », mais plutôt de « cyber-vandalisme coûteux ».


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