Appelée “Women in Peacekeeping”, cette Conférence était destinée aux militaires et aux policiers chargés du maintien de la paix et provenant de divers pays. Ils participent au séminaire de formation connu sous le nom de “Shared Accord 2018” à l’Ecole Militaire de Gako dans le District Bugesera au Sud Est du Rwanda.

Les chiffres de l’ONUmontrent que de 2000 à 2014, les femmes militaires étaient 3% et les femmes policières 10% des contingents chargés du maintien de la paix. Son objectif est qu’elles atteignent respectivement 15% et 20% à l’horizon 2020.

Senior Supérintendante (SSP) Goretti Mwenzangu a dit que les femmes jouent un grand rôle dans le maintien de la paix.

”Il y a certains problèmes que les femmes et les enfants ne peuvent pas dire aux hommes. Avec nous, elles sont plus à l’aise, et cela nous permet de mieux faire leur plaidoirie", a-t-elle dit.

“Et si nous sommes peu representées, c’est que nous le sommes même dans nos rangs, ceci étant la conséquence de la conception traditionnaliste qui faisait croire que ce travail était l’exclusivité des hommes", a fait remarquer Mwenzangu.

Cpt Lausanne Nsengiyumva ne doute pas, tout comme sa consoeur policière que leur effectif augmentera tant en quantité qu’en qualité grâce à une plus grande participation aux séminaires de formation.

Ces deux femmes ont participé aux forces de maintien de la paix dans différents pays comme le Soudan du Sud, le Darfour soudanais, la Centrafrique, la Sierra Leone et le Soudan.