Neufs pays sont réunis à Bujumbura pour trois jours pour trouver une bonne stratégie de développement durable basée sur les petites activités génératrices de revenue. Un rendez-vous organisé par le PNUD.

Dans une conférence ouverte ce Lundi par le PNUD, il est question d’étudier ensemble comme les petites activités génératrices de revenu peuvent être le fondement du développement de la population. L’objectif final est de voir comment la population peut s’auto-développer une fois que les organisations internationales ne seront plus là pour soutenir les projets de la population. Les représentants des associations dans cette réunion, ils ont demandé à ce qu’ils puissent bénéficier d’un suivi et avoir plus des enseignements pour mener bien leurs activités.

Les activités de cette conférence qui dureront trois jours ont été ouvertes solennellement par le deuxième vice-président de la République, Gervais Rufyikiri. La représentante du PNUD au Burundi, Rosine Sori Coulibary, dans son discours, elle a expliqué qu’après le rapport qui a indiqué que 67% de la population burundaise son menacée par la pauvreté, le PNUD a décidé de travailler en étroite collaboration avec l’Etat burundais. Comme cela, l’Etat aidera aussi la population à mettre sur pied les projets d’activités génératrice de revenus.

Les résultats positifs à Cibitoke, en témoignent les membres des associations

Le Programme des Nations Unies pour le Développement, PNUD en sigle, a donné une aide à des associations et coopératives de la commune Cibitoke de la Province de Cibitoke pour les permettre de progresser au niveau financier en exerçant leurs activités. Un ressortissant de Cibitoke du nom de BAYAVUGE Jovit salue l’assistance du PNUD. Jovit représente devant la loi une association qui se charge de la collecte des déchets biologiques pour les transformer en engrains pour les cultures. Un autre bénéficier, Gaston SINGOYE, a témoigné des retombés positifs de ce soutien du PNUD dans son métier qui consiste à fabriquer les briques. Dans ces association le salaire journalier est de 3000 Frbu tandis que mille francs sont épargné pour assurer la continuité du projet de chaque association au moment où Le PNUD se sera retiré complètement.

BAYAVUGA Jovit et Gaston SINGOYE

Ces associations soutenues par le PNUD sont en grande partie constituée de femmes qui, au départ, croupissaient dans une misère sans précédente. Parmi ces membres figurent les anciens réfugiés, des démobilisés. Tous ceux derniers saluent l’avancé à laquelle ils en sont grâce à ces projets soutenu par le PNUD. Actuellement, comme le témoigne ces membres des associations, ils ont acheté des propriétés, des animaux domestiques et ne trouvent plus de difficulté à payer les études de leurs enfants.

Cette conférence réunie plusieurs experts et spécialistes dans le domaine du développement en provenance de plusieurs pays. Tous sont venus donner leurs contributions pour trouver une bonne stratégie de développement durable basée sur les petites activités génératrices de revenue. Les pays qui participent dans cette conférence sont le Rwanda, le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, la RDC, la Bosnie Herzégovine, l’Afganistan et l’Italie.