Polémique : des bracelets de couleurs pour différencier les bons élèves des autres

Redigé par Igihe
Le 10 décembre 2015 à 12:33

Deux collèges privés de la ville de Tours (Indre-et-Loire) ont fait naître une polémique en mettant en place une mesure controversée : différencier les bons élèves de ceux jugés plus en distribuant des bracelets de couleur différente. Une mesure jugée stigmatisante.
C’est une mesure qui est loin de faire l’unanimité. Deux collèges privés situés dans la ville de Tours (Indre-et-Loire) ont récemment instauré un code couleur afin de différencier les élèves qui se montrent disciplinés de leurs camarades jugés (...)

Deux collèges privés de la ville de Tours (Indre-et-Loire) ont fait naître une polémique en mettant en place une mesure controversée : différencier les bons élèves de ceux jugés plus en distribuant des bracelets de couleur différente. Une mesure jugée stigmatisante.

C’est une mesure qui est loin de faire l’unanimité. Deux collèges privés situés dans la ville de Tours (Indre-et-Loire) ont récemment instauré un code couleur afin de différencier les élèves qui se montrent disciplinés de leurs camarades jugés plus dissipés.

Vert et rouge

Concrètement, des bracelets de couleur vert sont donnés aux enfants respectueux des consignes et adoptant un comportement propice à l’étude tandis qu’un bracelet rouge se voit réservé à celles et ceux que les professeurs estiment plus turbulents. Une méthode que beaucoup dénonce comme stigmatisante.

"C’est dommage"

Devant la polémique gonflante, le proviseur du collège Christ Roi Olivier Boyer tente de se justifier. A RTL, soucieux de minimiser l’affaire, il explique que "’idée, qui n’est pas faramineuse en elle-même, consiste juste à essayer d’imaginer un système qui permet à des enfants d’être reconnus par d’autres choses que pour leurs notes, qu’on en fasse un projet malsain, c’est dommage".

Les parents, eux, ne l’entendent pas de cette oreille : "C’est débile, explique l’un d’eux à Europe 1, ils cataloguent les enfants selon leur bracelet, donc je ne suis pas d’accord". "Ça rabaisse les enfants, parce que certains ont un bracelet rouge non pas parce qu’ils ne travaillent pas, mais parce qu’ils ont des difficultés scolaires", renchérit une autre.

Au mois de septembre dernier, à Auxerre cette fois (Yonne), l’instauration de pastilles rouges pour différencier les élèves musulmans et juifs suivant un régime spécifique à la cantine avait déjà fait couler de l’encre.

avec M6 Info


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