La Police Nationale dément les informations selons lesquelles elle aurait classé sans suite le dossier du meurtre de Gustave Makonene survenu en juillet 2013 dans le District de Rubavu.

HRW (Human Right Watch) a publié ce dimanche une dépêche disant que le dossier d’enquête de la mort de cet agent de Transparency International a été stoppé et que le Rwanda s’est tu là-dessus.

Se confiant à The Newtimes, le porte parole de la Police, ACP Damas Gatare a confirmé que les investigations sur le meurtre de cet agent de TI continuent même si le dossier a été transmis au Parquet de la République et que les premiers suspects ont comparu devant la justice. De ce pas, nous appelons tout témoin éventuel de le transmettre soit ànos bueaux..."

Le corps inerte de Makonene avait été ramassé sur les rives du lac Kivu le 18 juillet 2013 à Gisenyi-Rubavu.
A l’ouverture des enquêtes 4 personnes dont un officier de police avaient été arrêtés puis relâchés faute de prreuves de culpabilité.

ACP Gatare déclare que la Police Nationale ne sait rien de la corruption concernant le policier autant que HRW dit que Makonene est mort alors qu’il était sur la piste pour prouver que ce policier était corrompu.

"Ce ne serait pas la première fois qu’un oficier de police aurait été poursuivi pour crime de corruption. Beaucoup de ces officiers de police en sont sanctionnés jusqu’à leur renvoi des rangs de la police. Nous avons toujours collanboré avec les citoyens et autres partenaires dont Tranparency Rwanda", a déclaré Damas Gatare.