La Chine, premier pays pollueur de la planète, peine à améliorer la qualité de l’air. Dans sa lutte contre la pollution, à son apogée en hiver, la ville de Pékin vient d’annoncer qu’elle va suspendre la construction de certains grands projets publics durant cette saison.

La mesure concerne six grands quartiers de Pékin. Durant six mois, du 15 novembre au 15 mars, les chantiers de construction de routes, mais aussi de démolition de logements, seront à l’arrêt. En revanche, ceux concernant les aéroports, les chemins de fer ou les logements à loyer modéré pourraient continuer, si la commission municipale du logement donne son accord.

La période hivernale est la plus critique pour les Pékinois. Habitation et bâtiments sont majoritairement chauffés au charbon, ce qui génère un brouillard polluant et rend l’air irrespirable. Un problème de santé publique que la municipalité a décidé de combattre. Elle s’est fixée comme objectif de réduire de plus d’un quart la concentration de particules fines dans l’atmosphère par rapport au niveau d’il y a cinq ans.

Pékin est à l’image du reste du pays. En Chine, la pollution de l’air tue prématurément plus d’1,5 million de Chinois par an. Engagé dans une lutte contre la pollution, l’Empire du milieu prévoit l’arrêt de centaines de centrales à charbon d’ici la fin de l’année au profit du gaz et des énergies renouvelables.

Avec Rfi