Après que la Commission Sénatoriale rwandaise des affaires étrangères, de la coopération et de la sécurité ait fait des recherches sur la question des réfugiés congolais sur le sol rwandais, il s’avère de plus en plus nécessaire de débattre de ce problème sous tous ses angles.

Cette commission dirigée par la sénatrice Jeanne d’Arc parle de 60.000 réfugiés congolais sur le sol rwandais. Leurs abris sont si petits et personne ne s’en est rendu compte, même les ONGs de la Communauté internationale.

Plus de 15 réfugiés partagent un espace de 3x4 m. Ceci est un problème àprendre très au sérieux par le Gouvernement rwandais et le HCR

La recherché du Sénat est arrivée à la question de savoir si ces réfugiés ont l’espoir de vivre. Beaucoup d’entre eux ont répondu par l’affirmatif.

Par contre pour ce qui est du retour dans leur pays, la plupart d’entre eux ont dit ne pas avoir de l’espoir parce qu’ils sont harcelés par le Gouvernement de Kinshasa qui, en plus, ne veut pas reconnaître leur nationalité congolaise parce qu’ils sont rwandophones.

Le Senateur Prof. Karangwa Chrysologue a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas de tous les rwandophones mais plutôt des utsi d’expression rwandophone.

En RDC il y a une tribu Nande à la frontière avec l’Ouganda. Les nande parlent kinyarwanda. Mais ils ne sont pas inquiétés. Il doit s’entendre que ce sont les tutsi qui sont harcelés parce qu’ils sont originaires du Rwanda.

Et ceci devient exacerbé par la présence des génocidaires FDLR qui dirigent tous les autres mouvements armés qui pullulent dans l’Est de la RDC », a indiqué le Sénateur Karangwa.