Un récent rapport des experts onusiens fait état de recrutement de nouveaux éléments des FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) en vue de possibles attaques contre le Rwanda. Le même rapport fait également état des préparatifs militaires de M23 (Mouvement du 23 Mars) que la RDC a déclaré battue en l’an 2013. Les entraînements se feraient en Angola pour déferler sur la RDC.

La RFI qui publie certaines parties de ce rapport d’experts onusiens dit qu’une branche du M23 basée en Angola veut créer des attaques-surprise contre la RDC.

Pour ce qui est des préparatifs militaires des Fdlr, "le Gouvernement de la RDC n’a jamais planifié des activités de combattre les Fdlr", lit-on dans le rapport qui confirme ses dispositions à soutenir la résolution du Conseil des Ministres des Pays d’Afrique des grands Lacs et de l’Afrique de l’Est qui donné un ultimatum de 6 mois aux fdlr pour avoir déposé les armes.

Cette résolution-ultimatum étant émise l’an passé et actuellement expirée, d’anciens combattants Fdlr et des agents onusiens déclarent observer actuellement un recrutement accru au sein des Fdlr, que certains anciens commandants dont un certain Ferdinand Nsengiyumva emproisonné puis libéré par les forces armées congolaises et Hamada Habimana qui s’était démobilisé ont rejoint les Fdlr avec mars 2014.

Il se dit que ce Hamada Habimana a été dernièrement membre des délégués FDLR à la rencontre de Sant’Egidio-Rome du 26 juin 2014 au cours de laquelle il était officiellement question d’étudier avec les envoyés spéciaux de la Communauté internationale les stratégies d’une démobilisation et désarmement efficaces.

Le rapport publie également une e-mail du Commandant suprême ad intérim des FDLR qui avoue que jamais les Fdlr ne déposeront les armes devant les troupes des casques bleus de la Monusco, qu’elles ne pourront le faire que devant la volonté des pays de la Communauté est africaine qui favorisera la médiation pour un dialogue entre gouvernements et leur opposition, que, spécialement, une pression soit faite sur le gouvernement rwandais pour qu’il accepte de dialoguer avec les Fdlr.

Dans ce rapport, on sent aussi un effort des experts de tenter de montrer des relations entre les Fdlr et les Fardc.