Procès Dr Léon Mugesera : une plaidoirie accusative ; FPR , Uganda et USA accusés

Redigé par IGIHE
Le 5 février 2013 à 11:50

Le Dr Léon Mugesera comparaît encore ce matin du 5 février 2013 devant la Haute Cour sise à Kigali pour crimes de génocide dont la sensibilisation populaire à commettre le génocide sur les Tutsis.
La séance à été consacrée à la plaidoirie de la défense qu’il a prise en main. Sa plaidoirie a été tournée en accusation contre le FPR inkotanyi, l’Uganda et les USA.
D’après lui, le FPR Inkotanyi, l’Uganda et les USA ont eu à jouer un rôle, avec l’invasion du Rwanda, dans le malheur qui, par après, s’est abattu (...)

Le Dr Léon Mugesera comparaît encore ce matin du 5 février 2013 devant la Haute Cour sise à Kigali pour crimes de génocide dont la sensibilisation populaire à commettre le génocide sur les Tutsis.

La séance à été consacrée à la plaidoirie de la défense qu’il a prise en main. Sa plaidoirie a été tournée en accusation contre le FPR inkotanyi, l’Uganda et les USA.

D’après lui, le FPR Inkotanyi, l’Uganda et les USA ont eu à jouer un rôle, avec l’invasion du Rwanda, dans le malheur qui, par après, s’est abattu sur le Rwanda.

Le Ministère Public lui a demandé de se défendre à propos des massacres de Bagogwe en 1992 en Province du Nord d’après le discours prononcé à Kabaya qui incitait les hutus à en finir avec les Tutsi.

Ici Mugesera s’est gardé de faire un quelconque commentaire sur son discours de 1992 qui sensibilisait les Bahutus à massacrer les Batutsi.
Durant sept heures, devant la cour, l’accusé s’est contenté de lire des extraits de la presse internationale et ceux du livre de Pierre Péan qui accusent le FPR de crime de préparation du projet d’invasion du Rwanda.

Il s’est longtemps basé sur des livres qu’il avait apportés devant la cour pour montrer comment les massacres ont toujours été préparés par le MDR Power.

« Le fait qu’il y avait un mauvais climat dans le pays, des confrontations et du désordre en 1992, je ne suis pas la cause parce que je ne pouvais pas être partout dans le pays à la fois. Depuis que j’ai quitté le pays en 1992, je n’ai plus fait de la politique », a-t-il déclaré à la Cour.

Selon le professeur, les crimes dont il est accusé ont eu lieu en son absence prolongée dans le pays.

Il a ensuite demandé à la cour de pouvoir bénéficier d’assez de temps pour qu’il puisse rassembler les preuves de ce qu’il avance.

La Cour lui a demandé de collecter ces documents et de les transmettre à la cour pour comparaître encore une fois au 7 janvier 2013 à 8 heures du matin.


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