Ce vendredi s’ouvre à Paris la dernière journée des débats au procès de Pascal Simbikangwa, l’ex-capitaine rwandais jugé pour ses activités présumées en relation avec le génocide. Hier, l’avocat général a réclamé la requalification des poursuites afin que l’accusé soit considéré comme auteur de génocide et non pas simplement comme complice.
Pour la défense de Pascal Simbikangwa, cette ultime journée de débats s’annonce une fois encore difficile. Les parties civiles vont être appelées à la barre, la Ligue des droits de l’homme (LDH), la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), l’association Survie et le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) vont expliquer leur combat.
Comment la FIDH a mené, dès 1995, des enquêtes au Rwanda pour faire la lumière sur ce génocide. Comment le CPCR, notamment les époux Gauthier, ont traqué les génocidaires réfugiés sur le sol français. Pascal Simbikangwa n’est pas n’importe qui. Son lourd CV était connu de longue date, ont martelé ces parties civiles. Et dans ce procès sans victimes identifiées, elles veulent porter la voix des disparus.
Auteur plutôt que complice
La défense va donc subir alors qu’elle est sous le choc d’une attaque surprise du ministère public. Hier soir, jeudi, à la clôture de l’audience, l’avocat général a demandé à la cour de poursuivre l’accusé comme auteur et non comme complice de génocide. « Je suis effondré, je suis abattu », s’est écrié Pascal Simbikangwa, qui nie tout en bloc.
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