Province Est : Compensations pour champs détruits et autres dommages corporels par les animaux de l’ Akagera

Redigé par IGIHE
Le 7 mars 2013 à 04:03

Ils sont plus de 600 et doivent recevoir des frais de dommage et intérêts d’une valeur de 130 millions versés par le Fonds de compensations des désastres. Ces compensations versées aux fermiers sont proportionnelles à l’étendue des cultures détruites et à la récolte qui était escomptée. Elles sont également versées pour les victimes physiques de ces animaux. Habitants de Ndego venus collecter leurs compensations
« Les paysans de Ndego sont victimes des animaux du parc mais aussi ceux qui vivent dans les (...)

Ils sont plus de 600 et doivent recevoir des frais de dommage et intérêts d’une valeur de 130 millions versés par le Fonds de compensations des désastres.
Ces compensations versées aux fermiers sont proportionnelles à l’étendue des cultures détruites et à la récolte qui était escomptée. Elles sont également versées pour les victimes physiques de ces animaux.

Habitants de Ndego venus collecter leurs compensations

« Les paysans de Ndego sont victimes des animaux du parc mais aussi ceux qui vivent dans les lacs d’alentour. Nous continuerons de les aider à se faire soigner au lieu de les voir se venger sur les animaux », a déclaré Bernardin Ndashimye, Directeur du Fonds de Compensation des Désastres qui a confié à la presse que l’étape suivante est la gestion de la gestion des environs du parcs qui sera menée conjointement par les fermiers environnant le parc et la direction de la gestion du parc.

«  Cela fait un bon bout de temps que nos efforts de culture ne profitent qu’aux animaux du parc. C’est pour nous une grande satisfaction de constater que les pouvoirs publics sont entrain de clôturer le parc Akagera », a déclaré à la presse Josephine Nyirabatibuka du Secteur Ndego, longeant le parc.

Bernardin Ndashimye, directeur du Fonds National de Compensation des Desastres avec les habitants de Ndego

Cette habitante de la périphérie du Parc National Akagera sait gré au Gouvernement qui est entré de clôturer le Parc afin que son fermage, autant que tous les autres opérant dans le domaine agricole tout au long du parc, pourra être sécurisé.

L’insécurité des fermiers de Ndego qui étaient attaqués physiquement par les animaux du parc ou qui voient leurs cultures dévastées et détruites par les mêmes animaux, est partagée avec ceux de 9 autres secteurs des districts Nyagatare, Kayonza et Gatsibo de la Province de l’Est.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité