PS Imberakuri : plainte pour non représentation dans les hautes sphères

Redigé par IGIHE
Le 1er octobre 2014 à 07:41

Le PS (Parti Social) Imberakuri se plaint de ne pas occuper des postes de responsabilité publique de la direction de la cellule en passant par celle de Secteur et de District jusqu’aux hauts postes politiques nationaux, ce qui ; selon lui, lui prive de jouissance de ses droits politiques autant que d’autres partis de la coalition gouvernementale. Ainsi se plaint-elle Mme Christine Mukabunani, Présidente du parti qui a quelques 800.000 adhérents.
D’après cette présidente, le fait de ne pas (...)

Le PS (Parti Social) Imberakuri se plaint de ne pas occuper des postes de responsabilité publique de la direction de la cellule en passant par celle de Secteur et de District jusqu’aux hauts postes politiques nationaux, ce qui ; selon lui, lui prive de jouissance de ses droits politiques autant que d’autres partis de la coalition gouvernementale. Ainsi se plaint-elle Mme Christine Mukabunani, Présidente du parti qui a quelques 800.000 adhérents.

D’après cette présidente, le fait de ne pas occuper des postes politiques ne permet pas à son parti de promouvoir ses idées constructives. « Nous ne pouvons, pour cela, que nous confier à la presse et au Forum de Concertation des Formations Politiques Agréées dans le pays pour faire la publicité de nos idées », a indiqué la dame Christine.

Mme Christine Mukabunani dit pour le moment son parti veut faire ses « déclarations sur les assassinats et marricides dans les familles, sur les employés de maison qui tuent les enfants des ménages où ils font des prestations. Nous voulons également donner nos points de vue sur les incendies qui sont actuellement légion dans les villes et sur les accidents mortels de circulation routière »

Selon elle, le Gouvernement doit donner une explication des causes de ces incidents et fournir des voies de solution.

« Nous avons des idées à faire prévaloir. Mais il n’y a aucune explication sur le fait que nous n’occupons pas des postes politiques du moment que nous avons beaucoup d’adhérents », a-t-elle ajouté montrant son empressement à se faire inviter à la table de partage du pouvoir et des dividendes que ce dernier offre.

La presidente du PS Imberakuri se plaint du fait que son parti n’est pas représenté au Parlement alors qu’au cours des récentes élections des députés il a pu totaliser plus de 30.000 voix soit 2% des suffrages exprimés.

La dame se dresse contre la loi électorale qui prescrit qu’un parti doit totaliser 5% des urnes pour être représenté au Parlement. Elle propose que ce chiffre devrait être ramené à 1%.

Se confiant à IGIHE.com, la présidente a déclaré que les pouvoirs publics ont exaucé la lutte de son parti entre autre pour le retour de l’enseignement du français dans les écoles du pays et l’expropriation bien compensée de la propriété foncière des individus.

Des politologues rwandais s’expriment sur la question de partage du pouvoir.
D’après Prof Kharfan de la faculté des sciences politiques de l’Université du Rwanda, l’accès au postes politiques pour un parti qui n’a pas remporté les élections législatives, cela ne constitue pas un droit pour lui.

Du reste, à part le fait que la Constitution nationale telle que révisée à ce jour stipule qu’un parti victorieux des élections invitent d’autres au partage du pouvoir au prorata des suffrages remportés, ce partage du pouvoir peut annihiler la détermination de ce parti à remporter lui aussi les élections ultérieures.

Le Prof montre que sous d’autres cieux comme en France avec 200 partis politiques ou en Belgique (80 partis), le partage du pouvoir n’est pas du tout envisagé.


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