Quand le « Washington Post » compare la politique belge à l’Afrique

Redigé par Le Soir
Le 12 juillet 2017 à 07:56

La structure politique complexe de la Belgique serait une technique politique africaine qui permet aux leaders de recourir à la corruption, selon le journal américain.
Le journal américain The Washington Post s’est intéressé à la politique belge ce mardi ? Dans une chronique publiée sur leur site, Kristof Titeca, politologue à l’université d’Anvers, ose : « Vous voulez comprendre la complexe politique belge et les scandales qui en découlent ? Regardons ce qu’il se passe en Afrique ».
Les scandales (...)

La structure politique complexe de la Belgique serait une technique politique africaine qui permet aux leaders de recourir à la corruption, selon le journal américain.

Le journal américain The Washington Post s’est intéressé à la politique belge ce mardi ? Dans une chronique publiée sur leur site, Kristof Titeca, politologue à l’université d’Anvers, ose : « Vous voulez comprendre la complexe politique belge et les scandales qui en découlent ? Regardons ce qu’il se passe en Afrique ».

Les scandales qui ont récemment secoué notre petit pays ont eu des échos jusqu’outre-Atlantique. C’est ainsi que le journal américain mentionne le Samusocial : « Son président gagnait 204.000 euros par an, presque autant que le Premier ministre belge ». La cause du mal belge serait notre extrême fragmentation politique, qui, Kristof Titeca, engendre désordre et corruption.

À titre de comparaison, le chroniqueur ressort une étude des années 1990 sur les « Désordres en tant qu’instruments politiques » en Afrique. Certains chefs africains, appelés « big men », utilisaient alors l’extrême complexité politique afin d’accumuler des ressources plus facilement.


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