C’est dans la soirée de ce Dimanche 29 Avril que 9 partisans du parti politique PS-Mberakuri ont été arrêtés par la police nationale rwandaise.

 Le reporter d’IGIHE étant arrivé sur place dans le secteur de Nyamirambo, aux environs de l’Hôtel Baoba, lors de ladite arrestation vers 18 heures, a vu des camionnettes de la police qui contenaient ces 9 personnes qui afin ont été transportés à la station de police de Nyamirambo.

 En cherchant les informations exactes sur la situation, les témoins sur place ont préféré garder la bouche bée, nous sommes directement dirigés dans la maison de la mère de Bernard Ntaganda.

 « Toutes ces personnes qui viennent d’être arrêter étaient à l’intérieure de la maison alors que moi et à la mère de Bernard nous étions à l’extérieur et du coup nous avons vu les agents de la police qui se sont précipités dans la maison et ils les ont ravis les papiers que jusqu’à présent j’ignore le contenu » a signalé un témoin qui voulu garder l’anonymat.

 D’une part, ces partisans disent qu’ils venaient rendre visite à la mère de Bernard qui fut le président du PS-Mberakuri avant sa condamnation ce Dimanche à 4 ans de prison ferme et une amande de 100 mille francs rwandais.

Ceux qui ont été arrêtés font parti de l’aile de Me.Bernard Ntaganda parce qu’il y a une autre branche de Christine Mukabunani.

Marie Chantal Mukarurema, Denis Mpakaniye, Protais Niyitegeka, secrétaire permanent du Ps , Shadia, Beatrice Sinyigenga, 2ème Vice-président , James Nigirente, chargé de la mobilisation dans la ville de Kigali, Jean Claude Ndamira, président de ladite parti dans la ville de Kigali, Jean de la Croix Twahirwa et une autre personne qui n’a pas été identifié.

« La police a surpris ces 9 partisans du PS-Mberakuri avec des écrits incitants à la haine et par conséquent conformément à la législation rwandaise contre l’incitation à la haine ils ont été arrêté », a indiqué Theos Badege, le porte parole de la police nationale.

Theos Badege a saisi de cette occasion pour rappeler à la population qu’ils doivent s’engager au respect maximum de la loi du fait qu’ils en bénéficient en premier lieu.

« Cette période de la 18 ème commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 devrait être un moment d’apprendre sur l’histoire en vue de construire un avenir meilleur », a souligné le Supt.Theos.