Niccolò Figa-Talamanca, Secrétaire Général de l’Association No Peace Without Justice a insisté sur la poursuite judiciaire à l’endroit des présumés génocidaires comme la seule façon qui soit de lutter contre l’impunité.
« Nous attendons avec impatience d’entendre les déclarations de la France sur sa volonté de mener des enquêtes sur les présumés génocidaires rwandais résidant sur son territoire. Nous demandons à la France de témoigner d’une volonté ferme de poursuivre ces génocidaires », a-t-on entendu comme un leitmotiv adressé à la France afin qu’elle sorte de sa torpeur et entame une activité judiciaire à l’endroit de présumés génocidaires qui sont légion sur son sol.
Au cours de la séance de débats, les délégués du Rwanda, du Mozambique, de l’Iran et de la Guyane ont demandé au Gouvernement français de lever le secret sur les archives françaises en rapport avec la responsabilité de ce pays dans le génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 au Rwanda.
« Nous nous attendons à ce que la France lève ce secret sur ses archives de son propre gré. Seul ce secret levé et les archives rendues publiques permettra la vérité sur le génocide des Tutsi d’éclater au grand jour », a recommandé Figa-Talamanca.
Le représentant d’Israël à la séance a lui aussi insisté sur la recommandation faite à la France par l’Assemblée de poursuivre judiciairement les présumés génocidaires des Tutsi du Rwanda de 1994 comme le meilleur moyen de lutter contre l’impunité et de dire « Plus Jamais » à une possible réédition de ce crime contre l’humanité.
Outre les ténors de ce génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda en 1994 que sont l’Abbé Wenceslas Munyeshyaka, de la Paroisse Sainte Famille de Kigali officiant en toute impunité en France, Laurent Bucyibaruta, ancien Préfet de Gikongoro au Sud du Rwanda et Mme Agathe Habyarimana, épouse du défunt président Juvénal Habyarimana (1973-1994), une liste de 231 présumés génocidaires est dressée, les dossiers dûment instruits par la cellule de Traque des présumés génocidaires près le Parquet Général de la République Rwandaise.
Il est étonnant de voir que la justice française ne sorte pas de sa torpeur pour, au nom de la diplomatie judiciaire, commencer une procédure de contre vérification des faits criminels reprochés aux personnes résidant sur le territoire français sur qui pendent les mandats d’arrêt internationaux lancés par la partie rwandaise dont liste ci après :
«
BAGABO Innocent,
KARWERA MUTWE Esperance,
KAYONDO Enock alias GAKUMBA Phenius,
KANANIRA Jean Chrisostome alias HABIMANA Uziel,
TWAGIRA Charles
BIGWENZARE Manasse
BARIGIRA Felicien
GAHUNDE Christophe alias HIRANA Alphonse
BARAHIRA Tito (fait appel contre la sentence de perpetuite prononcee en 1ere instance)
Octavien NGENZI (Appel contre la perpetuite prononcee en 1ere instance)
NTABADAHIGA Thomas
RAFIKI HYANCINTHE NSENGIYUMVA alias MUHINDO alias CYEWUSI
KAMALI Isaac
HAVUGA Frodouald
HABYARIMANA Joseph
KANZIGA HABYARIMANA Agathe
MICOMYIZA Jean Paul
MUNYEMANA Sosthene
MARIYAMUNGU Robert
KANYAMIHIGO Paul alias Kamy
KAMANA Claver (recemment decede)
KABALIRA Martin
SIMBIZI SERUBIBI Stanislas
NYOMBAYIRE Venutse
NTABADAHIGA Thomas
MUHAYIMANA Claude
»
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