Qui peut remettre en cause le verdict des élus du peuple ?

Redigé par Burundi-Info.com
Le 27 avril 2013 à 01:31

Un projet de loi qui va régir le métier de journalisme fait couler beaucoup d’encre et de salive ces derniers jours où certains professionnels des médias soutenus par une crique de politiciens en guise de reconnaissance pour le service rendu pendant leur soi-disant exile qui a duré plus de deux ans dans cette tâche ils étaient constamment épaulés par certaines organisations de la société civile.
Aujourd’hui, toujours dans le même but ils s’accrochent bec et ongle pour obtenir l’amendement de certaines (...)

Un projet de loi qui va régir le métier de journalisme fait couler beaucoup d’encre et de salive ces derniers jours où certains professionnels des médias soutenus par une crique de politiciens en guise de reconnaissance pour le service rendu pendant leur soi-disant exile qui a duré plus de deux ans dans cette tâche ils étaient constamment épaulés par certaines organisations de la société civile.

Aujourd’hui, toujours dans le même but ils s’accrochent bec et ongle pour obtenir l’amendement de certaines clauses contenues dans le dit projet de loi avant la promulgation de celui-ci par le Chef de l’Etat.

Etrangement, il semble qu’ils ont tout misé sur la communauté internationale notamment les pays donateur de l’aide promise à Genève vers la fin de l’année 2012. A ceux-là il faut ajouter le Sénat Américain auquel vient d’être adressée une ahurissante pétition apparemment sans lendemain dans laquelle on peut aisément lire une intention de faire pression sur le Chef de l’Etat Burundais en vue de rejeter la sentence prononcée par les élus du peuple.

Une autre alternative envisagée en cas d’échec est le recours aux juridictions de la Sous –Région voir même Internationale. Or, il est curieux de constater que certains professionnels des médias veulent imposer leur volonté au Gouvernement et aux représentants du peuple. Ces derniers en demandant la dépénalisation des délits de presse notamment l’emprisonnement des journalistes font semblant que cette peine devait être remplacée par une autre sanction. C’est le choix opérée par le Gouvernement Burundais toujours dans le but d’éviter les dérapages éventuels d’où les journalistes n’ont rien à se plaindre quelque soit le montant des amendes. Cela a été décidé dans l’intérêt supérieur de la nation et du journaliste lui-même.

Comme l’a précisé la Ministre ayant la communication dans ses attributions, le projet de loi vient combler le vide juridique dans le secteur de la presse et permettra un contrôle efficace au profit des praticiens des médias, des pouvoirs publics et de la population gestionnaire des affaires du pays. Et pourquoi et comment contester la décision prise par les élus de cette même population ? Est-ce au Chef de l’exécutif de s’y opposer ? Est-ce à la communauté internationale de lui imposer la volonté de la crique ci-haut citée ? A chacun de se faire une idée.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité