Quinze ans de prison pour traitements inhumains sur son bébé

Redigé par Igihe
Le 12 janvier 2016 à 07:07

Le tribunal correctionnel de Charleroi a condamné lundi un jeune Carolo à 15 ans de prison ferme pour des faits de maltraitance à l’égard de son bébé de quatre mois. Il l’avait notamment jeté au sol, lui avait écrasé la tête en marchant dessus et l’avait étranglé, le laissant quasi pour mort. La mère écope de deux ans de prison ferme pour non-assistance à personne en danger.
Le 17 avril 2013, les secours avaient été appelés pour sauver un bébé en arrêt cardiaque dans un foyer de Couillet (Charleroi). (...)

Le tribunal correctionnel de Charleroi a condamné lundi un jeune Carolo à 15 ans de prison ferme pour des faits de maltraitance à l’égard de son bébé de quatre mois. Il l’avait notamment jeté au sol, lui avait écrasé la tête en marchant dessus et l’avait étranglé, le laissant quasi pour mort. La mère écope de deux ans de prison ferme pour non-assistance à personne en danger.

Le 17 avril 2013, les secours avaient été appelés pour sauver un bébé en arrêt cardiaque dans un foyer de Couillet (Charleroi). Rapidement, les urgentistes avaient constaté des traces de maltraitance, ainsi que plusieurs fractures du crâne. Mickaël L., le père, avait rapidement été placé sous mandat d’arrêt. La mère, Fanny F., avait pour sa part été inculpée de non-assistance à personne en danger.

Selon le parquet de Charleroi, le couple ne désirait pas l’enfant. Délaissé par ses parents, il avait appris, dès l’âge de 2 mois et demi, à boire son biberon (froid) sans qu’on ne l’aide à le porter. "Les premiers soupçons de coups remontent à deux ou trois semaines avant les faits", a expliqué la substitute Botton à l’audience. "Le 8 avril, la mère a remarqué que la tête de l’enfant était déformée et qu’il présentait des rougeurs. Le père l’avait en fait projeté au sol. Le 14 avril, il reconnaît avoir laissé tomber le bébé au sol de rage, parce qu’il pleurait. Forcément, l’enfant avait faim, était en manque d’affection et souffrait au moins de côtes cassées." Le 17 avril, il le "projette à nouveau au sol et, cette fois, lui marche sur la tête avec le talon avant de l’étrangler".

Ce lundi, le tribunal a estimé l’ensemble des préventions établies, en se basant sur le rapport du médecin légiste et sur la gravité des blessures de l’enfant qui n’ont pu être causées par une simple chute.

avec 7sur7.com


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