Un responsable des milices d’autodéfense salue l’intervention des soldats français en République centrafricaine (RCA) et souhaite travailler à la tenue d’élections libres dans le pays.

Michel Djotodia, le président centrafricain de transition
"Nous sommes totalement d’accord avec la déclaration du président français. Michel Djotodia a montré sur toute la ligne son incapacité à gérer et commander le pays. Il a lui-même déclaré qu’il ne pouvait pas contrôler le pays", a dit dimanche Joachim Kokaté, l’un des leaders de la résistance contre la Séléka.
"Avec le concours de la France et des partenaires de la RCA, nous allons travailler à cela, pour des élections libres et transparentes", a-t-il affirmé dans un entretien avec la BBC.
M. Kokaté, ancien ministre centrafricain des Petites et moyennes entreprises, a encore dit : "Nous demandons à tous les Centrafricains de coopérer avec l’armée française, qui est en train de sécuriser le pays".
François Hollande, le président français, a estimé samedi que le président centrafricain de transition devait quitter la tête du pays.
Vendredi, la Croix-Rouge centrafricaine faisait état d’environ 300 morts, à la suite des violences qui ont ensanglanté Bangui - la capitale du pays - la veille.
"Sangaris"
Selon le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, 394 personnes ont été tuées à Bangui, entre jeudi et samedi.
Depuis samedi, 1.600 soldats français se déploient à Bangui, dans le cadre de l’opération "Sangaris" lancée avec le feu vert de l’ONU. Soit 400 soldats de plus que le nombre initialement annoncé par les autorités françaises.
La RCA est en proie à un cycle de violences intercommunautaires depuis le renversement de l’ancien président François Bozizé en mars par les rebelles de la Séléka.
Le mouvement anti-balaka - dont fait partie Joachim Kokaté - et la Séléka s’accusent mutuellement d’être à l’origine des massacres survenus entre jeudi et samedi. La Séléka a évincé l’ex-président François Bozizé du pouvoir en mars 2013.
Michel Djotodia, le président de transition de la RCA, a déclaré depuis plusieurs mois avoir dissous la Séléka qui l’a porté au pouvoir. Mais le mouvement est toujours accusé de commettre des exactions dans le pays.
L’Union africaine a mobilisé un contingent d’environ 2.500 hommes en RCA, que viennent renforcer les soldats français.
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