Deux personnes ont été arrêtées le 8 mai à Walungu, un village de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), où un Casque bleu pakistanais avait été mortellement blessé, la veille, dans l’attaque d’un convoi des Nations unies. L’un des suspects serait connu de la police congolaise pour ses activités de "coupeur de routes".

Des Casques bleus de la Monusco à Kibati, en RDC, le 13 août 2012. © AFP
« Deux personnes suspectées dans l’attaque contre un convoi des Nations unies viennent d’être arrêtées à Walungu », a annoncé, le 8 mai, Augustin Kazadi, l’administrateur de ce territoire situé dans la partie est de la RDC, au Sud-Kivu.
Un « groupe armé non identifié » avait attaqué la veille un convoi de la mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) qui transportait du ravitaillement.
« Ces personnes armées [une dizaine, NDLR] ont tenté de prendre en otage un Casque bleu et c’est dans l’échange de tirs qui a suivi que trois Casques bleus ont été blessés et l’un d’eux a succombé à ses blessures », avait alors annoncé dans la foulée Alao Billiaminou, le porte-parole de la Monusco à Bukavu, précisant que « le cas de deux autres blessés n’est pas grave ».
"Coupeur de routes"
Depuis près de deux décennies, plusieurs groupes armés agissent au Nord et Sud-Kivu, deux provinces situées dans l’est de la RDC. Pour traquer les assaillants, la Monusco a annoncé des « opérations de bouclage et de ratissage » dans la zone de l’attaque. L’arrestation de deux suspects va ainsi « permettre de trouver la bonne piste », soutient Alao Billiaminou.
De son côté, le gouverneur du Sud Kivu, Marcellin Cishambo, a déclaré que « les chefs coutumiers des territoires de Kabare et de Walungu sont en train d’aider la police » dans son enquête. Selon une source anonyme sur place, l’un des suspects interpellés serait connu pour ses activités de « coupeur de routes ».
Depuis son déploiement en RDC en 1999, d’abord comme Monuc, puis Monusco en 2010, la mission onusienne a déjà perdu « environ 140 » hommes, a rappelé le colonel Prosper-Félix Basse, son porte-parole militaire. Selon un décompte établi par l’AFP, depuis le début de la mission, 33 Casques bleus auraient été tués dans les combats
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