RDC : la Lucha s’inquiète du sort de deux de ses militants emprisonnés

Redigé par Igihe
Le 6 janvier 2016 à 04:51

En République démocratique du Congo, des militants du mouvement de la société civile Lucha, ont été empêchés de rendre visite à deux de leurs camarades actuellement en prison à Goma, dans le Nord-Kivu. Le mouvement s’inquiète des conditions de détention réservées à Juvin Kombi et Pascal Byumanine, détenus depuis le 28 novembre et poursuivis pour six chefs d’inculpation dont « association de malfaiteurs », « rebellion » et « incitation à la révolte ».
En RDC, le mouvement citoyen Lucha, Lutte pour le (...)

En République démocratique du Congo, des militants du mouvement de la société civile Lucha, ont été empêchés de rendre visite à deux de leurs camarades actuellement en prison à Goma, dans le Nord-Kivu. Le mouvement s’inquiète des conditions de détention réservées à Juvin Kombi et Pascal Byumanine, détenus depuis le 28 novembre et poursuivis pour six chefs d’inculpation dont « association de malfaiteurs », « rebellion » et « incitation à la révolte ».

En RDC, le mouvement citoyen Lucha, Lutte pour le changement, s’inquiète des conditions de détention réservées à ses deux militants, Juvin Kombi et Pascal Byumanine, arrêtés le 28 novembre dernier après une manifestation à Goma et détenus depuis à la prison de Munzenze.

Selon leurs avocats, ils sont poursuivis pour six chefs d’inculpation dont « association de malfaiteurs » - car la Lucha n’est pas enregistrée au registre des associations -, ainsi que pour rebellion et incitation à la révolte. Ils doivent être entendus par les juges le 21 janvier prochain à Goma. Mais lundi 4 janvier 2016, une vingtaine de militants de leur mouvement disent avoir été empêchés de leur rendre une visite collective organisée par le mouvement.

"Lorsque nous sommes arrivés à la prison, la police était déployée partout. Nous avons avancé pour entrer et nous avons vu le directeur. Il nous a dit qu’il ne voulait pas que nous entrions pour visiter nos amis. Il nous a proposé d’entrer avec un groupe de cinq, car il a considéré que nous étions en grand nombre et que nous pouvions provoquer du désordre dans la prison. Alors qu’il y a déjà des groupes que nous avons vu entrer à l’intérieur, des groupes religieux, des groupes associatifs. Nous étions 23 seulement ..."

Début décembre, le maire de Goma avait interdit toutes les activités de la Lucha de nature à troubler l’ordre public.

avec RFI


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