RDC : Le désarmement des rebelles hutu rwandais n’avance "pas beaucoup" (ONU)

Redigé par IGIHE
Le 4 septembre 2014 à 11:48

Le désarmement des rebelles hutu rwandais présents dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) n’avance "pas beaucoup", a reconnu mercredi le chef de la mission de l’ONU dans ce pays (Monusco), Martin Kobler.
"La première priorité de la Monusco c’est encore la reddition volontaire des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). Nous n’avançons pas beaucoup", a déclaré M. Kobler lors d’une conférence de presse à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est du Congo.
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Le désarmement des rebelles hutu rwandais présents dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) n’avance "pas beaucoup", a reconnu mercredi le chef de la mission de l’ONU dans ce pays (Monusco), Martin Kobler.

"La première priorité de la Monusco c’est encore la reddition volontaire des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). Nous n’avançons pas beaucoup", a déclaré M. Kobler lors d’une conférence de presse à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est du Congo.

Le désarmement des rebelles hutu rwandais connait une lenteur selon l’ONU.

Présents en RDC depuis 1994, les rebelles hutu rwandais, dont quelques dizaines de membres sont recherchés par la justice internationale pour leur implication dans le génocide des Tutsi cette année-là au Rwanda, ont entamé fin mai un processus de reddition volontaire.

Mais seuls 200 combattants des FDLR environ se sont rendus, sur les 1.500 à 2.000 hommes que compterait encore le mouvement en RDC.

Début juillet, les Etats africains associés aux efforts de paix dans la région des Grands Lacs ont donné six mois aux FDLR pour qu’ils achèvent leur désarmement.

Fin août, le Conseil de sécurité de l’ONU a réaffirmé sa volonté de voir les FDLR mis hors d’état de nuire le plus vite possible.

A Goma, M. Kobler a rappelé que la Monusco préférait intensifier la pression militaire sur ces rebelles pour les inciter à se rendre plutôt que d’avoir à les combattre et qu’il voulait aller jusqu’au bout de la période de 6 mois qui leur a été offerte pour se rendre.

"Mais si on n’a pas une volonté de reddition (...), si cela ne marche pas, l’option militaire est sur la table", a-t-il prévenu.

M. Kobler a indiqué que les FDLR avaient formulé des exigences à caractère politique avant de se rendre, comme "des assurances sur la protection des réfugiés hutu" rwandais au Congo.

Ces demandes sont inacceptables, a-t-il ajouté : "Nous avons (pour) mandat de neutraliser les groupes armés, ils doivent arrêter sans condition de combattre, de terroriser la population".

Avec AFP


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