En République démocratique du Congo, après des premières informations faisant état de la mort de 70 personnes dans une zone reculée du Masisi dans l’Est, la Mission des nations unis au Congo s’est rendue sur place pour essayer d’en savoir plus.
Le premier incident date du 30 janvier. D’après les témoignages récoltés, ce jour-là, deux hommes de l’ethnie hundé sont tués dans leurs champs. Suit un cycle de représailles sanglant à caractère ethnique : Hundés contre Hutus. Les FDC contre les Nyatura. Et vice-verca. Bilan : six villages entièrement brûlés, les églises et les écoles pillées.
35 morts confirmés, certains par balles, d’autres par machette. 40 personnes ont également été enlevées par les FDC et emmenées vers une destination inconnue. Impossible, dans l’immédiat, pour les enquêteurs de localiser ces personnes et de vérifier si elles sont toujours en vie. Car ce cycle de violences est toujours en cours.
Les enquêteurs des Nations unis ont donc été limités dans leur travail sur le terrain. La zone est particulièrement difficile d’accès, avec quasiment aucun réseau téléphonique. Et tant que les attaques sont en cours, une grande partie de la population reste terrée dans la forêt.
Ce qui est sûr, c’est que ces tensions autour du contrôle des ressources et l’accès aux terres sont constantes. Après une relative cohésion des groupes armés face à un ennemi commun - le M23 - le vide sécuritaire dans la région a fait ressortir les vieilles divergences.
Un nouvel hélicoptère de l’Onu doit se rendre sur place ce samedi pour poursuivre les enquêtes.
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