RDC : un ministre lance l’association "Kabila Désir"

Redigé par afp
Le 1er août 2014 à 10:01

Tryphon Kin-Kiey
Un ministre a lancé l’association "Kabila Désir" afin de promouvoir le bilan du président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila, dont le deuxième mandat s’achève en 2016 et qui ne peut théoriquement pas se représenter en 2016.
Le ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), Tryphon Kin-Kiey, a créé cette association pour "fédérer" les Congolais qui, dans leur "majorité", soutiennent les réalisations du chef de l’Etat, explique-t-il (...)

Tryphon Kin-Kiey

Un ministre a lancé l’association "Kabila Désir" afin de promouvoir le bilan du président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila, dont le deuxième mandat s’achève en 2016 et qui ne peut théoriquement pas se représenter en 2016.

Le ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), Tryphon Kin-Kiey, a créé cette association pour "fédérer" les Congolais qui, dans leur "majorité", soutiennent les réalisations du chef de l’Etat, explique-t-il dans une déclaration publiée mercredi.

M. Kin-Kiey commence vendredi une tournée (France, Belgique, Allemagne, Angleterre) pour promouvoir "Kabila Désir". Les Congolais "ont encore envie de Kabila" mais il faut le "dédiaboliser" suite aux discours virulents de ses détracteurs et opposants, a-t-il expliqué à l’AFP.

Plus tard en RDC, indique la déclaration, l’association va "désigner ses points focaux (...), s’employer au travail politique en investissant le Congo, en se rendant partout au contact (...) des Congolais qui partagent ce rêve de transformation et de modernisation du Congo".

Le ministre cite comme récent exemple de modernisation le lancement, le 15 juillet à Bukanga-Lonzo (province du Bandundu, Ouest), du premier d’une série de parcs agro-industriels destinés à doper le développement du pays et à mettre en valeur son énorme potentiel de terres arables.

M. Kabila est arrivé au pouvoir en 2001 après l’assassinat de son père Laurent-Désiré. Il a été élu en 2006 au terme des premières élections démocratiques du pays, et a été réélu en 2011 après un scrutin contesté par des observateurs locaux et étrangers.

La constitution actuelle lui interdit de se représenter en 2016 mais l’opposition soupçonne son camp de manoeuvrer pour qu’il se maintienne au pouvoir. Elle prévoit un rassemblement lundi à Kinshasa pour dénoncer tout projet de révision constitutionnelle.

Malgré les immenses richesses naturelles (minerais, bois, eau...) de la RDC, les deux-tiers des Congolais vivent dans une grande pauvreté et l’ancienne colonie belge figure au dernier rang de l’indice de développement humain établi en 2013 par l’ONU.

Mais "Kinshasa est en train de se transmuter et va servir de locomotive au Congo", a insisté le ministre, qui fut rebelle pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003). Pour que la RDC poursuive dans cette voie, "je préfère la stabilité, c’est ce qui me plaît", a insisté M. Kin-Kiey.

hab/mbb/jmc


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité