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SURF et la Communauté internationale : Mémoire et Fonds de réparations pour génocide Tutsi

Redigé par ndj
Le 31 mars 2014 à 12:37

Ce 26 mars 2014, David Russel, dirigeant de SURF (Survivor Fund), s’est adressé aux participants à une conférence de King’s College à Londres (GB) pour leur dire que les quelques 300.000 survivants du génocide tutsi du Rwanda ont toujours des séquelles vives dont le traumatisme, la contamination au SIDA dû aux viols et la destruction de leurs patrimoines.
Bien plus, a-t-il ajouté, même si l’ONU a adopté des résolutions demandant à ses branches de donner leur assistance à ces rescapés, cela semble ne pas (...)

Ce 26 mars 2014, David Russel, dirigeant de SURF (Survivor Fund), s’est adressé aux participants à une conférence de King’s College à Londres (GB) pour leur dire que les quelques 300.000 survivants du génocide tutsi du Rwanda ont toujours des séquelles vives dont le traumatisme, la contamination au SIDA dû aux viols et la destruction de leurs patrimoines.

Bien plus, a-t-il ajouté, même si l’ONU a adopté des résolutions demandant à ses branches de donner leur assistance à ces rescapés, cela semble ne pas avoir été fait avec un suiuvi sérieux.

David Russel, Chairman de SURF

« En vérité, il n’y a pas eu un programme sérieux décidé de réparation des crimes de génocide Tutsi pour les survivants, que ce soit au Rwanda ou à l’échelle internationale », a-t-il rappelé indiquant que l’assistance débloquée par l’ONU aux programmes d’assistance aux rescapés est de l’ordre d’un million de dollars au moment où le TPIR-Arusha a englouti plus d’un milliards avec plus de 30 millions de dépenses pour un seul procès.

« Les survivants du génocide sont nombreux qui n’ont pas d’abri, sans moyens de survie. D’autres ont besoin de moyens pour donner de décentes funérailles aux restes des corps de leurs chers êtres génocidés. Il y en a même qui harcelés par leurs anciens bourreaux », est ainsi intervenue Alphonsine Kabagabo, Vice présidente de SURF à la Conférence ainsi que le rapporte oneworld.org.

Au bilan de SURF, les dirigeants déclarent avoir apporté de l’aide aux 100.000 survivants essentiellement veuves et orphelins.

SURF et les autres Associations de protection des droits des rescapés s’activent à la réparation de ces droits bafoués à travers la conception pratique d’un International Trust Fund.

David et son équipe : modalités pratiques d’un fonds de réparation pour rescapés

« Cette 20ème Commémoration qui vient avec la clôture des travaux du TPIR-Arusha est une occasion particulière pour résoudre la question des réparations des droits des rescapés et la lutte pour la mise sur pied de la justice réparatrice des parties civiles avec comme contributeurs de ce fonds divers soutiens financiers émanant de différentes organisations et même des Programmes onusiens et des gouvernements des pays de la Communauté internationale », a déclaré Russel.


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