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Démenti du Général Rwarakabije : rapports mensongers sur les massacres par APR Inkotanyi des réfugiés rwandais

Redigé par IGIHE
Le 4 février 2014 à 01:31

Le Gén. Paul Rwarakabije, actuel Commissaire général de la Direction des Prisons du Rwanda réfute les accusations contre l’Armée Rwandaise ex-APR (Armée Patriotique Rwandaise) traquant les interahamwe dans l’Est de la RDC en 1997 selon quoi elle aurait massacré les réfugiés rwandais qui fuyaient son avancée ainsi que cela transparaît dans la plupart des rapports internationaux. Gén. Maj. Paul Rwarakabije. Aura-t-il un temps d’accoucher ses mémoires dans un livre ?
Il pose comme un témoin oculaire (...)

Le Gén. Paul Rwarakabije, actuel Commissaire général de la Direction des Prisons du Rwanda réfute les accusations contre l’Armée Rwandaise ex-APR (Armée Patriotique Rwandaise) traquant les interahamwe dans l’Est de la RDC en 1997 selon quoi elle aurait massacré les réfugiés rwandais qui fuyaient son avancée ainsi que cela transparaît dans la plupart des rapports internationaux.

Gén. Maj. Paul Rwarakabije. Aura-t-il un temps d’accoucher ses mémoires dans un livre ?

Il pose comme un témoin oculaire pour avoir dirigé en ces temps les opérations d’infiltrés au Rwanda.

Le Rapport onusien intitulé DRC Mapping Report pour lequel les recherches des experts ont couvert la période allant de 1994 à 2003 accuse les anciennes troupes APR Inkotanyi du FPR d’avoir massacrés les réfugiés rwandais trouvés dans leurs camps installés dans l’Est de la RDC.

Le Général major affirme qu’il était sur les lieux-dits, qu’il était parmi ceux qui s’affrontaient contre les troupes de l’APR. Il avoue que les troupes APR sont allées au Congo pour ramener chez eux les Rwandais qui s’étaient réfugiés en masse, qu’elles l’ont fait en détruisant les camps dans lesquels ils vivaient, lesquels camps abritaient également, dit-il, les infiltrés qui s’en échappaient pour mener des attaques-éclair contre les infrastructures économiques au Rwanda et pour tuer.

Refugiés rwandais rentrent au Rwanda sur un couloir humanitaire sécurisé. Ceux-ci auront echappé à l’embrigadement des Ex-FAR et Interahamwe qui les utilisaient comme un bouclier humain

Le Général a fait ce témoignage à la Radio Huguka émettant depuis Muhanga (Sud du Pays) ce 1er février, journée nationale du Héros, montrant que tout cela est un tissu de mensonges.

« L’opinion publique devrait comprendre la situation qui prévalait en ces temps-là dans les camps de réfugiés où ex-FAR et autres Interahamwe vivaient ensemble avec les civils. Les Ex-FAR et Interahamwe avaient une bonne couverture pour s’infiltrer et mener des opérations de destruction au Rwanda. A ceux-là qui disent que les ex-APR Inkotanyi ont tué les réfugiés, ils n’avaient pas l’intention de tuer. Ce sont peut-être e des balles perdues. J’atteste ceci en tant que quelqu’un qui assistait à la scène en tant qu’acteur. Ils auraient pu les tuer, personne n’allait les en empêcher. Ce qui est vrai, c’est qu’ils ont pris une distance et créé un couloir humanitaire sécurisé de retour au Rwanda à partir de Sake et tout le chapelet de Camps de réfugiés bordant la frontière rwandaise vers Goma et la frontière rwandaise », a déclaré le Général Rwarakabije qui était dans la mêlée du côté des Ex-FAR qui se sont par la suite muées en FDLR et empêchaient les APR Inkotanyi de leur prendre leurs millions de population-otâge.

Le Général a dit à la Radio Huguka que les informateurs des experts onusiens qui confectionnent de tels rapports ont des intérêts personnels qu’ils défendent tout en les dissuadant d’adopter une telle attitude surtout que le Rwanda actuel va résolument dans la voie d’un développement durable et appréciable.

Ce militaire de carrière de 61 ans, Lieutenant Colonel en 1993, père de 3 enfants, ancien Commandant en Chef des troupes rebelles FDLR-FOCA (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda-Forces Combattantes Abacunguzi) affirme qu’à la période où on accuse les troupes APR de massacres des réfugiés rwandais dans les camps situés le long de la frontière du Rwanda au Congo, lui il était dans celui de Katale, qu’il circulait dans le cadre de la coordination des activités d’organisations des opérations militaires, il était obligé de circuler vers l’autre camp Mugunga tout près de Goma où était installé l’Etat Major des ex-FAR.

Militaire FDLR-FOCA


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