Le journal italien Lindro rapporte que les Fdlr (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) auraient été forcées de désarmer pacifiquement par la Communauté internationale, que c’est pour cette raison que les éléments de ce groupe armé ont commencé à s’infiltrer au Burundi pour y constituer une arrière base afin de mieux entrer au Rwanda les armes à la main.

Selon ce journal, un diplomate occidental en poste à Kinshasa aurait alerté le Rwanda de mieux contrôler davantage sa frontière avec le Burundi voisin

Le journal italien Lindro rapporte que depuis que les corps non encore identifies qui flottaient sur le lac Rweru départageant les deux pays ont fait parlé d’eux.
Ah ! Ce journal semble accuser les deux Etats burundais et rwandais qui n’osent pas se prononcer sur ces corps non encore identifiés flottant sur le lac Rweru.

Cependant rien ne dit pourquoi ces corps aussitôt découverts sur le Lac frontière entre le Rwanda et le Burundi ont immédiatement été inhumés sommairement par la partie burundaise. Tout autant qu’il n’est pas établi si ces corps ont perdu leur vie sur le territoire burundais ou rwandais.

Ceci montre néanmoins que beaucoup de forces dans la région avec leur prolongement et téléguidage européen sont parfaitement opposées à une certaine paix durable dans la région, synonyme de stabilité durable et de culture citoyenne de la démocratie.

Les Fdlr ne posent pas seulement comme une menace pour le Rwanda, c’est plutôt un outil de puissants lobbies et Etats occidentaux qui entendent laisser perdurer une situation d’instabilité permanente dans la région des Grands Lacs africains.

La nouvelle de ces corps sans vie flottant sur le lac Rweru formant la frontière rwando burundaise a été rendue publique au moment où d’autres nouvelles faisaient état d’infiltration des Fdlr sur le territoire burundais. Au même moment pour éviter une confrontation ouverte, rapporte Lindro, le Conseil de Sécurité des Nations Unies et celui de l’Union Africaine activaient leur programme conjoint pour faire en sorte que les Fdlr vont être combattus à partir de février 2015.

Il faut rappeler que la date limite de désarmement complet de ces Fdlr prévue par la Communauté internationale était fixée en janvier 2015, qu’elle a été prolongée récemment d’un mois par une résolution de la 69ème Assemblée Générale des Nations Unies de la fin de ce mois de septembre.

Les sources diplomatiques anglaises disent que la FIN (Force Internationale Neutre) composée de contingents tanzanien, malawite et Sud Africain en conjonction avec la Monusco doivent être fin prêtes pour des opérations militaires contre les Fdlr dans l’Est de la RDC.

Cette partie de la Communauté internationale craint qu’au cas où le phénomène fdlr n’est pas éradiqué, il y aurait une résurgence des M23 qui envenimeraient davantage la situation en RDC déjà mise à mal par un malaise lié au fait qu’une grande partie des citoyens congolais protestent contre une nouvelle investiture du Président Joseph Kabila.

Les officiels gouvernementaux kinois adoptent un silence complice en faveur des Fdlr depuis qu’il a été fait état dans les rapports onusiens d’une certaine collaboration entre les grands officiers des FARDC et ceux des Fdlr dans le commerce des minerais de ces dernières qui font des recettes bon an mal an 71 millions de dollars.

Lindro avance qu’au vu du patrimoine assez confortable des Fdlr qu’elles tirent de leurs diverses activités économiques y compris la vente des pierres précieuses, de la coupe du bois des Parcs et de la vente du charbon, de la levée illégale des taxes sur tout ce qui bouge dans le périmètre sous leur contrôle ; celles pourraient fonder une banque commerciale dans la ville de Kasugho à 70 Km de Lubero dans l’Est de la RDC.

Lindro montre que des mécanismes de contrôle sont mis en place pour que la partie congolaise ne prélève pas un gros pourcentage par rapport à ce que gagnent les Fdlr. Ainsi les Fdlr ont appointé des officiers de coordination en matière commerciale. Le Col. Bonheur contrôle la zone de Mwenga, le Lt-Col Maurice règne sur les régions de Mulenge et Uvira au Sud Kivu tandis que Capt Kidumu est maître des espaces Bunia, Butembo et Beni.

Peut-on s’attendre à des menaces à a paix autrement plus sérieuses que cette collaboration entre un mouvement belliqueux et un gouvernement congolais qui officiellement a souscrit au rétablissement de la paix et de la sécurité dans sa partie est ?