00:00:00 Nos sites KINYARWANDA ENGLISH FRANCAIS

M23 et Fardc, Reprise des hostilités ; le Rwanda touché par des bombes

Redigé par Ndj
Le 25 octobre 2013 à 06:40

Après une accalmie de quelques deux mois, alors que les pourparlers de Kampala piétinent, les belligérants M23 et FARDC ont repris les hostilités ce vendredi dans la petite matinée. Le Rwanda s’est plaint d’avoir été touché sur son territoire par des bombes venant du camp des FARDC
« Nous avons été attaqués aux environ de quatre heures du matin (02.00 GMT) à Kanyamahoro, à quelques 15 Km au nord de Goma, ville capitale du Nord Kivu. Nous devons défendre nos positions », a déclaré à Reuters le Gén. (...)

Après une accalmie de quelques deux mois, alors que les pourparlers de Kampala piétinent, les belligérants M23 et FARDC ont repris les hostilités ce vendredi dans la petite matinée. Le Rwanda s’est plaint d’avoir été touché sur son territoire par des bombes venant du camp des FARDC

« Nous avons été attaqués aux environ de quatre heures du matin (02.00 GMT) à Kanyamahoro, à quelques 15 Km au nord de Goma, ville capitale du Nord Kivu. Nous devons défendre nos positions », a déclaré à Reuters le Gén. Sultani Makenga, commandant suprême des troupes du M23.

La balle est renvoyée par les FARDC : « Ce sont les M23 qui nous ont attaqué. Nous continuons les combats », a confié le Gén. FARDC Lucien Bahuma.
Du côté rwandais, via twitter, il est fait état de 3 bombes qui sont tombées sur le territoire rwandais en district Rubavu frontalier avec Goma et même des balles de fusils à calibre moyen.

Un correspondant de Reuters en poste à Gisenyi/Rwanda, aux portes de Goma de l’Est RDC dit que les détonations et combats ont été très intenses toute la matinée de ce vendredi. Les troupes congolaises utilisent de l’artillerie lourde pour pilonner les défenses du M23.

Les troupes tanzaniennes et sud africaines de la Force Onusienne offensive étaient présentes près de la ligne de front des FARDC mais elles n’ont pas participé au combat. Elles disent être entrain d’analyser la situation sur le terrain pour arrêter la décision de se ranger du côté des FARDC en lutte contre les rebelles.

Lors des pourparlers de paix de Kampala, Kinshasa n’a pas voulu cautionner l’idée d’une amnistie collective à l’endroit des troupes mutines du M23 comme condition essentielle de désarmement de ces dernières.

Du côté du M23, la réclame est celle de l’amnistie des commandants du M23 et jamais la réintégration des troupes du M23 dans les FARDC.

Fort du soutien de la Communauté internationale , Kinshasa bombe le torse et se corrompt lui-même par la bouche du Président Joseph Kabila :

« Le gouvernement de Kinshasa ne continuera pas à exposer les vies de nos compatriotes aux bombes et aux abus de toutes sortes. Les M23 est pris entre le marteau et l’enclume c-a-d la force de l’armée républicaine et le rétrécissement de la voie de sortie politique », déclarait le Président Joseph Kabila lors de son adresse aux deux chambres réunies du Parlement congolais à l’occasion de la clôture des travaux des concertations intercongolaises de Kinshasa qui ont débouché sur la promesse d’un gouvernement à base élargie à l’opposition et à la société civile congolaises.

Comme s’il donnait une information utile et le point de vue de la présidence de la République sur la question des combattants du M23 et pour dire que les pourparlers entamés étaient forcés par une Communauté internationale qui ferme les yeux sur les menées de Kinshasa dont « la gangrène de la corruption atteint un niveau inégalé dans le monde », d’après les déclarations des dirigeants du M23.

Le Governement de Kinshasa a intérêt à battre les M23 avant que la vapeur politique diffuse ne l’éclabousse au moment des prochains rendez-vous électoraux. Ici. La donne changera et l’on pourra donner crédit aux idéaux de lutte du M23 à savoir : le retour des réfugiés congolais éparpillés partout dans le monde et principalement au Rwanda, au Burundi et en Ouganda, après avoir chassé les FDLR/Forces Démocratiques de Libération du Rwanda qui occupent les territoires où vivaient ces réfugiés essentiellement rwandophones et tutsis, puis, et là, les jeunes du M23 y vont comme sur des œufs, l’organisation transparente de la gestion du patrimoine minier et autres ressources naturelles.

Sur ce dernier point, ils savent qu’ils s’attirent les atermoiements de la Communauté Internationale qui n’est pas très pressée de voir une RDC décorrompue et jouant sur la corde de la discipline et de l’éthique dans la vie sociopolitique du pays continent qu’est la RDC.

In late August, government troops with the support of the U.N. Intervention Brigade forced M23 from positions just north of Goma.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité