Reprise du sommet de la CEEAC sur la Centrafrique

Redigé par IGIHE
Le 10 janvier 2014 à 01:15

Le sommet extraordinaire de la Communauté économique des États d’Afrique centrale sur la Centrafrique (CEEAC) qui avait été suspendu tôt ce vendredi 10 janvier a repris ses activités quelques heures plus tard.
Les chefs d’État de la CEEAC, rencontrent les membres du CNT, Conseil National de Transition, et les leaders religieux centrafricains. Le président de la transition Michel Djotodia et son Premier ministre n’ont pas démissionné, alors que de plus en plus de voix réclament leur départ.
Lors du (...)

Le sommet extraordinaire de la Communauté économique des États d’Afrique centrale sur la Centrafrique (CEEAC) qui avait été suspendu tôt ce vendredi 10 janvier a repris ses activités quelques heures plus tard.

Les chefs d’État de la CEEAC, rencontrent les membres du CNT, Conseil National de Transition, et les leaders religieux centrafricains. Le président de la transition Michel Djotodia et son Premier ministre n’ont pas démissionné, alors que de plus en plus de voix réclament leur départ.

Lors du discours d’ouverture du sommet de Ndjamena sur la Centrafrique, ce jeudi 09 janvier, Idriss Deby, Président en exercice de la CEEAC, garde un langage diplomatique pour expliquer qu’il a « convié » les trois têtes de la transition Centrafricaine, le Président Michel Djotodia, le Premier ministre Tiangaye et le président du CNT, Alexandre Ferdinand Nguendet, afin de « trouver une solution à la crise ».

S’ensuivent alors deux séances à huis clos de remontrances aux trois têtes de la transition centrafricaines.
Idriss Deby a fait convoqué tous les membres du Conseil national de transition, c’est-à-dire le Parlement provisoire centrafricain ; 135 personnes, plus des politiques, des responsables religieux, des leaders de la société civile...

La CEEAC tient a sauvegarder toutes les apparences de la légalité dans ce changement à la tête du pouvoir centrafricain. Selon la Charte constitutionnelle de la transition en Centrafrique, en cas de démission du président, c’est au président du CNT, donc à Alexandre Ferdinand Nguendet, d’assurer l’intérim le temps que les membres du CNT choisissent un nouveau président de la transition.

Il se dit que la lettre de démission de Michel Djotodia serait déjà rédigée et n’attendrait plus que la signature du président actuel. Ensuite, le CNT ouvrira une session extraordinaire. Reste à savoir si le successeur de Djotodia sera élu dans la foulée à Ndjamena ou si cela attendra le retour des parlementaires à Bangui.


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