Toute une gamme de restaurants à Kigali vous attend de sept heures à 22.00. Les hauts de gamme vous accueilleront. Il faut une poche assez bombée : 20.000 Francs (25$). Mais à l’autre extrême, des taximens de vélo ont leurs restaurants le long des trajets qu’ils empruntent.

300 francs (0.4$) le repas et bon appétit !

Ils mangent goulûment pour reprendre leurs vélos et attraper un passant qui les attend juste à côté et leur donnera pour un trajet de 1 à 3 Km, 100 à 200 Frw (0.3$).

Les restaurants huppés des quartiers Nyarutarama et Remera (Est), Kiyovu , Kacyiru et Kimihurura (Centre) sont fréquentés par des gens nantis et des touristes. Ils affichent des cartes indiennes ou chinoises ou européennes. Ils sont nécessairement cher.

Ces restaurants tout en restant publics sont spécialisés dans des cuisines etrangères et, la plupart d’entre eux sont des clubs de ressortissants de nationalités différentes qui séjournent à Kigali pour des raisons d’affaires ou diplomatiques ou autres.

Umuseke a fait sa petite enquête pour circonscrire les lieux où se trouvent des restaurants de petites classes sociales où sont servis des repas moins cher.
Selon le journal, des pôles de Nyabugogo et Gatsata des mécaniciens (porte sud de Kigali), l’agglomération Giporoso (Est), Sonatubes, Kicukiro-Centre et Ziniya (Centre-Sud) et Gakinjiro sur le Plateau (Centre-ville), sont des lieux où les petites classes sociales se régalent pour 500 ou 400 Frw (0.7 à 0.6 $) des repas faits de mélangé de haricot, de manioc, de pâte de mais, d’un peu de riz, le tout arrosé d’un peu de sauce très liquide. quelques grammes de légume Dodo accompagnera ce petit plat.

Dans le quartier Niboye de Kicukiro, un restaurantier Jean Pierre Kayihura a su monter un Restaurant à la mesure des Taxi vélo, des aide-maçons, des ouvriers balayeurs de rues et autres vendeurs à la sauvette.

"Mes clients me donnent 300 francs (0.4$) par repas. Ce sont des gens qui gagnent très peu. La plupart viennent des espaces ruraux entourant Kigali. Je préfère ce prix parce qu’il y a parmi eux qui ne gagnent pas plus de 500 francs par jour", a confié Kayihura au journal Umuseke.

Ceux qui fréquentent ce restaurant qui n’a ni écriteau ni enseigne se disent satisfaits des services qui leur sont rendus. Ils disent qu’is terminent leur journée de travail en toute sécurité (aimentaire) pour le peu d’argent qu’ils ont.