Revue de la BAD : 7% de croissance pour neuf pays africains en 2013

Redigé par IGIHE
Le 3 juin 2013 à 05:15

Alors que l’Afrique connaîtra une croissance économique globale de 4,8% en 2013, selon un rapport conjoint de la Banque africaine de développement (BAD), l’Organisation pour la coopération et le développement économiques et la Commission économique pour l’Afrique de l’ONU, la revue de la BAD stipule que neuf pays vont tirer leur épingle du jeu avec une croissance de 7% en 2013.
Neuf pays d’Afrique atteindront des niveaux de croissance de plus de 7% en 2013 et 19 autres auront un taux entre 5 et 7%, a (...)

Alors que l’Afrique connaîtra une croissance économique globale de 4,8% en 2013, selon un rapport conjoint de la Banque africaine de développement (BAD), l’Organisation pour la coopération et le développement économiques et la Commission économique pour l’Afrique de l’ONU, la revue de la BAD stipule que neuf pays vont tirer leur épingle du jeu avec une croissance de 7% en 2013.

Neuf pays d’Afrique atteindront des niveaux de croissance de plus de 7% en 2013 et 19 autres auront un taux entre 5 et 7%, a estimé la Banque africaine de développement (BAD) dans la troisième édition de sa revue annuelle pour 2013 sur l’efficacité du développement.

Selon la revue, qui a été publiée lors des Assemblées annuelles de la BAD à Marrakech, l’Afrique croit à grande vitesse, en témoigne les 13 pays africains classés parmi les 20 pays du monde ayant connu la croissance la plus rapide en 2012.

Sur les 54 pays que compte l’Afrique, 26 sont actuellement des pays à revenu intermédiaire, avec un revenu annuel par habitant supérieur à 1.000 dollars, explique la BAD. Elle a fait savoir que le taux de croissance des pays africains à faible revenu dépassait 4,5% en 2012 et devrait se maintenir au-dessus de 5,5% dans les années à venir.

“Cette croissance est indispensable si l’on veut que les Africains sortent en plus grand nombre de la pauvreté, mais elle n’est pas suffisante. Il nous faut également porter une attention toute particulière à la qualité de la croissance qui doit être inclusive et durable.”

REVUE DE LA BAD.

La BAD n’a pas manqué d’avancer que la trajectoire de croissance à long terme de l’Afrique dépend “étroitement” de la gestion durable de ses ressources naturelles.

1.000 milliards

“L’Afrique est en train de devenir de plus en plus attrayante pour les investisseurs. D’ici 2035, sa population active dépassera en nombre celle de la Chine et de l’Inde”, a estimé la revue, notant que les dépenses de consommation dans le continent devraient s’établir à 1.000 milliards de dollars en 2020.

La BAD a, dans ce cadre, estimé que l’intégration économique régionale est le facteur “clé” permettant aux producteurs africains de développer des chaînes de valeur régionales, de réaliser des économies d’échelle et de devenir compétitifs au plan international.

La revue note, toutefois, que les exportations des pays africains concernent toujours principalement les produits de base, nécessitant ainsi de développer davantage le commerce intra-africain.

Le privé, moteur de croissance

Le secteur privé semble, pour la BAD, être le principal moteur de croissance et de réduction de la pauvreté en Afrique. Il est à l’origine de 90% des emplois, de deux tiers des investissements et de 70% des réalisations. La Banque a préconisé, dans ce sens, de promouvoir un climat favorable aux affaires et aux investissements pour la croissance et la prospérité des PME d’Afrique.

L’édition 2013 de la revue annuelle de la BAD sur l’efficacité du développement a pris pour thème directeur la croissance durable. La BAD examine les progrès que fait l’Afrique pour asseoir sa forte croissance actuelle sur des bases durables et la part que prend la Banque dans cette transition.

Source : Au fait Maroc


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