Le Rwanda se décide de mettre fin à l’exportation de ses ressources minières à l’état brut par un plan de création de la valeur-ajoutée. Il prévoit ainsi une augmentation au triple de ses recettes d’exportation minière qui passeront de 136,6 millions de dollars en 2012 à environ 409 millions dollars en 2017, a expliqué le Premier ministre Pierre Damien Habumuremyi devant les deux chambres du Parlement jeudi, rapporté par The New Times.

Selon M. Habumuremyi, le gouvernement est « particulièrement déterminé de cesser l’exportation des ressources minières à l’état brut et a entrepris, dans cette perspective, un plan de création de la valeur-ajoutée pour améliorer les recettes », alors que les recettes minières ont représenté 28% des recettes d’exportation du pays au cours de l’année 2012.

Le plan annoncé retient, pêle-mêle, la privatisation des mines notamment celles de Bisesero et Kigali Nord, la cession des parts de l’Etat dans les mines de Gatumba et Rutongo, ainsi que l’amélioration de la procédure d’octroi des licences de prospection et d’extraction minières.

Désormais pour le gouvernement rwandais, les prospections minières se feront dans « l’intention de connaître l’emplacement exact des autres minerais de grande valeur, en mettant un accent particulier sur l’or, le cuivre, le plomb, le zinc, l’aluminium et d’autres terres rares », a annoncé le Premier ministre Pierre Damien Habumuremyi.