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Urgent

Sale temps à l’armée burundaise

Redigé par Gratien Rukindikiza
Le 2 octobre 2015 à 11:27

Le malheur ne vient jamais seul. Le 3 è mandat du citoyen Nkurunziza fait des ravages. La peur, la désintégration de l’armée burundaise et l’avenir incertain planent dans le paysage burundais. Le corps de l’armée se trouve dans une situation catastrophique. La phase de départ de cette descente en enfer de l’armée est ce putsch raté du général Niyombare. Les militaires ex -Fab sont suspects et ne sont pas les bienvenus dans le pouvoir actuel.
L’humiliation et la marche en ordre dispersé des ex Fab
Les (...)



Le malheur ne vient jamais seul. Le 3 è mandat du citoyen Nkurunziza fait des ravages. La peur, la désintégration de l’armée burundaise et l’avenir incertain planent dans le paysage burundais. Le corps de l’armée se trouve dans une situation catastrophique. La phase de départ de cette descente en enfer de l’armée est ce putsch raté du général Niyombare. Les militaires ex -Fab sont suspects et ne sont pas les bienvenus dans le pouvoir actuel.

L’humiliation et la marche en ordre dispersé des ex Fab

Les militaires burundais surtout des ex- Fab sont souvent ridiculisés par la police et la Documentation. Certains officiers ont été arrêtés, désarmés en pleine ville par des policiers. Du jamais vu dans l’armée burundaise. Un officier est arrêté par des militaires et non des policiers. Un officier ne peut pas en principe être interrogé à la Documentation sans passer par les instances juridiques du ministère de la défense.

Le tabassage à la Documentation du général Ndayirukiye par des caporaux a porté un grand coup au moral des officiers ex Fab. Certains n’hésitent pas de parler de sauvages.

L’humiliation de certains officiers crée des frustrations qui engendrent une détermination qui pourrait déboucher sur une violence inter-militaires.

Arrestation du colonel Léonidas Hatungimana, alias Muporo et les fuites des officiers

Tout commence par une fouille chez un pasteur. Lors de cette fouille, des armes et équipements militaires sont saisis. Le pasteur est vite passé aux aveux avant les tortures. Il a dénoncé directement Hatungimana, alias Muporo. Cet officier de l’Etat major était connu pour son désaccord avec le 3 è mandat. Voulait-il fournir les armes aux quartiers Nord ? Ce sont les soupçons des services de renseignement.

Muporo est passé aux tortures sans ménagement même si c’est un ex FDD. Epuisé par la torture, il a cité des noms. Tous les officiers qui ont un plan ou aidé des rebelles ou tout autre projet avec Muporo sont déjà connus à la Documentation. Sauve qui peut !

Le commandant en 2 nd du Camp muha, le colonel Ndayikeza savait que Muporo pouvait dire beaucoup de choses sur lui. Il a préféré prendre la fuite avant l’arrestation. Il est parti seul. Le directeur des transmission, celui que les militaires appellent DTR est introuvable. Il est parti avec deux ordinateurs de programmation des radios militaires appelés communément Motorola. Il a pris aussi des Motorola et 120 chargeurs. Le colonel Nshimirimana a pris soin de se procurer d’abord par ruse de l’ordinateur des transmissions de son adjoint.

Les fuites continuent car Muporo a cité d’autres gens, y compris des officiers très hauts placés. Soit certains fuiront, soit Nkurunziza les éliminera un à un.

Aujourd’hui, les militaires burundais sont à la croisée des chemins. Seront -ils ramassés à la pelle par les imbonerakure et la Documentation ou vont-ils se défendre ? Demain, il sera tard.

En attendant, les attaques continuent et personne ne peut prédire ce qui se passera demain au Burundi.

avec Burundinews


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