Lors de la Journée dédiée à la Campagne Non à la Peine de Mort dans la Communauté Sant’ Egidio, qui se célèbre le 30 novembre de chaque année, la Communauté Sant ’Egidio a organisé une Conférence Publique le 29 novembre a WHITE STONE.

Un bon nombre de personnes avaient répondu présent dans la conférence publique organisée par la Communauté Sant Egidio, sous le thème ‘’IL N’Y A PAS DE JUSTICE SANS VIE’’, entre autre les représentants du Ministère de Justice, ceux du Ministère de la Solidarité Nationale et du Genre, l’Organisation des Nations Unies (ONU), ainsi que les organisations nationales.

Jean Claude Nsabimana

Selon Jean Claude Nsabimana, un des organisateurs de la conférence, l’objectif premier de la Communauté Sant Egidio, est de montrer leur point de vue sur l’abolition de la peine de mort. Il a ajouté, à l’occasion, que la vie humaine est une richesse inestimable et que personne n’a le droit d’ôter la vie d’autrui. Ainsi, l’abolition de la peine de mort sera un pas franchi vers le respect du Droit de la personne humaine qui, dans certains cas peut conduire à des peines de mort par erreur.

La Communauté Sant Egidio au Burundi, a salué le pas franchi par le Burundi dans l’abolition de la peine de mort en 2009 mais des lacunes ne manquent pas du fait qu’il se remarque des gens qui se fassent justice alors que c’est Dieu seul qui a le droit d’ôter la vie de quelqu’un.

Les organisations non-gouvernementales, FORSC (Forum pour le Renforcement de la Societé Civile) et ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture), présentes dans cette conférence, ont indiqué que la peine de mort n’est pas la meilleure solution pour éradiquer les crimes. Pour eux, l’emprisonnement pousse la personne à faire un examen de conscience pour constater le mal qu’elle a fait et par après se repentir.

Vous saurez que la Communauté Sant Egidio est née à Rome en 1968, au lendemain du Concile Vatican II et elle a débuté ses travaux au Burundi en 1999.c’est un mouvement laïcs de plus de 50000 personnes, qui pratiquent un service volontaire auprès des enfants des rues, des malades du Sida, des personnes âgées, des sans-abris, des handicapées, des prisonniers… à Rome, en Italie et dans plus de 70 pays des divers continents, parmi lesquels le Burundi.