Se réapproprier la ville en installant des cafés sur les trottoirs ou en parcourant des rues dédiées à vélo, d’accord. Mettre en danger notre santé à cause de la pollution, hors de question. Et si le mobilier urbain captait ces particules fines pour nous permettre de respirer l’esprit tranquille ? L’expérience a été menée par les architectes hollandais du cabinet The Cloud Collective. Baptisé Culture Urbaine, le projet se base sur la capacité des micro-algues à absorber le dioxyde de carbone. Résultat, un pont green en pleine ville, qui transforme les gaz de pots d’échappement en énergie. Tout le monde y gagne, à commencer par nos poumons.
Chaque année, le transport routier en France émet 46 000 tonnes de particules fines dans l’atmosphère. Les effets sont dévastateurs : près de 4 personnes en meurent quotidiennement à travers le monde, tandis que 6% des cancers du poumons leur sont imputés. A la fois esthétiques et d’utilité publique, le mobilier urbain absorbeur de pollution pourrait aussi alléger les dépenses publiques. On estime le coût de la pollution de l’air intérieur en France à 20 milliards d’euros par an.
Demain, les ponts, mais aussi les arrêts de bus, l’éclairage public et les tunnels rejoindront le mouvement. On pourra bientôt respirer !
Avec Hello Innov
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