Séisme en Italie : 247 personnes ont perdu la vie

Redigé par IGIHE
Le 25 août 2016 à 11:57

SECOUSSE - Un puissant tremblement de terre a secoué le centre de l’Italie dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 août. 247 personnes ont perdu la vie, selon un dernier bilan de la protection civile, jeudi 25 août au matin.
Le bilan est dramatique. La terre a tremblé, dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 août, à dix kilomètres de Norcia, une ville de la région d’Ombrie, à quelque 150 kilomètres au Nord-Est de Rome, selon l’Institut américain de géologie (USGS) et l’Agence France Presse. Plus (...)

SECOUSSE - Un puissant tremblement de terre a secoué le centre de l’Italie dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 août. 247 personnes ont perdu la vie, selon un dernier bilan de la protection civile, jeudi 25 août au matin.

Le bilan est dramatique. La terre a tremblé, dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 août, à dix kilomètres de Norcia, une ville de la région d’Ombrie, à quelque 150 kilomètres au Nord-Est de Rome, selon l’Institut américain de géologie (USGS) et l’Agence France Presse. Plus généralement, ce sont les régions des Marches, des Abruzzes et du Latium qui sont touchées. L’épicentre n’a été localisé qu’à quatre kilomètres de profondeur, selon les médias italiens, et la première secousse est intervenue à 3h36 du matin.

L’USGS, qui a assorti son annonce d’une alerte rouge, a fait état de sept répliques, d’une magnitude comprise entre 4 et 5,5. Les secousses ont été ressenties jusqu’à Rome, la capitale du pays. Les dégâts sont multiples. Du côté d’Arquata, Accumoli et Amatrice, des petites communes situées près de l’épicentre, on déplore l’écroulement de nombreux bâtiments.

Rapidement sur Twitter, les internautes présents lors de la secousse ont commencé à partager des photos disant tout du délabrement des villages touchés. Ici à Amatrice :


Un bilan humain incertain

S’agissant du bilan humain, il est déjà élevé, mais toujours provisoire. La protection civile italienne avait d’abord fait état de 38 morts, dont plusieurs enfants et de très nombreux disparus. Le bilan avait ensuite été revu à la hausse en début d’après-midi, avec au moins 73 morts. Le chef du gouvernement du pays, Matteo Renzi, avait ensuite évoqué en fin de journée un décompte bien plus meurtrier : "Au moins 120 vies détruites". Jeudi 25 août, la protection civile aggravait encore le sinistre nombre : 247 morts.

Le nombre de blessés est pour l’instant difficile à chiffrer. Le plus grand nombre de victimes a été recensé à Pescara del Tronto, commune qui dépend d’Arquata dans la région des Marches, où dix personnes ont perdu la vie, a indiqué la protection civile régionale. Le chef de la protection civile italienne Fabrizio Curcio s’est cependant refusé jusqu’à présent à fournir un bilan officiel, jugeant que c’était encore prématuré.

Des opérations de secours difficiles

La nuit passant, "le système [de recherche] ne ralentit pas", assurait dans la soirée du mercredi 24 août le chef de la protection civile Fabrizio Curcio. Si les équipes de secouristes, de bénévoles et autres membres de la protection civile ont pu fouiller les gravats, certaines communes, nichées dans les montagnes, avaient dû attendre bien longtemps avant l’arrivée des premières aides. Ainsi de la commune d’Accumoli, qui avait du attendre 7h30 pour être assistée. Soit quatre heures après le séisme.


Des drames et des miracles

Mais les efforts déployés finissaient par porter leurs fruits. "Ma soeur et mon frère sont sous les décombres, nous attendons les secouristes mais ils n’arrivent pas jusqu’à eux", a confié à l’AFP Guido Bordo, 69 ans, qui a trouvé refuge près d’Accumoli, "Ils ne donnent aucun signe de vie, on n’entend que leurs chats", a-t-il déploré.

D’autres ont eu plus de chance, à l’image de deux jeunes frères de 4 à 7 ans qui ont été retrouvés vivants, grâce à leur grand-mère chez laquelle ils logeaient. Avec leur mamie, les garçonnets se sont réfugiés sous un lit. La femme, elle, était toujours sous les décombres plusieurs heures après le séisme mais répondait à l’appel des sauveteurs.

Le pape François a interrompu sa traditionnelle audience générale hebdomadaire, se disant "bouleversé" par ce tremblement de terre. Il a également exprimé sa "grande douleur, sa solidarité avec toutes les personnes présentes sur les lieux". Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a de son côté annulé son déplacement programmé jeudi à Paris, où il devait participer à une réunion des socialistes européens.

Metronews.fr


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