Services aux citoyens de la part des agents publics ; énorme déficit

Redigé par IGIHE
Le 13 décembre 2012 à 12:05

5 ans viennent de s’écouler depuis qu’il a été introduit une culture de rendre de services rapides et soignés aux citoyens qui sollicitent les services publics. Pourtant, force est de constater que, quand bien même la sensibilisation est continuelle sur les média publics et privés, l’évaluation à mi parcours n’est pas du tout satisfaisante.
Cette question s’est montrée dans toute son acuité quand une commission de monitoring mise sur pied par les services du Premier ministre cherchant à évaluer comment (...)

5 ans viennent de s’écouler depuis qu’il a été introduit une culture de rendre de services rapides et soignés aux citoyens qui sollicitent les services publics. Pourtant, force est de constater que, quand bien même la sensibilisation est continuelle sur les média publics et privés, l’évaluation à mi parcours n’est pas du tout satisfaisante.

Cette question s’est montrée dans toute son acuité quand une commission de monitoring mise sur pied par les services du Premier ministre cherchant à évaluer comment les demandeurs des services administratifs publics, des services de santé près les hôpitaux, les banques et les hôtels a commencé son enquête le 12 décembre 2012.

La commission était composée pardes représentants de diverses institutions administratives et celles du maintien de l’ordre. Elle était dirigée par Jean d’Amour Gatera et a commencé son travail avec le District de Nyarugenge.
Le monitoring a commencé avec les Hôtels SERENA et Mille Collines ainsi que l’Hôpital Universitaire de Kigali (CHUK).

Les conclusions dégagées c’est que donner un service soigner aux clients est un problème sérieux.

A l’Hôtel SERENA, il manque des document guides informant le consommateurs des services de l’hôtel sur les prix des services et autres.
Le CHUK, n’en parlez pas. On est très loin dans la réception de gens qui sollicitent les services qu’il offre dont ceux de la santé.

La Commission est arrivée dans l’enceinte de l’Hôpital à 14 heures trente. Les patients attendaient depuis le matin, à 6 heures et demi, le médecin soignant.

Tabu Séraphine venue de Kamembe en province de l’Ouest est arrivée tôt le matin et a pris le jeton à 6 heures trente. « Le jeton délivré selon l’ordre d’arrivée ne signifie pas grand-chose ici. Le mien est gardé par le personnel médical. D’autres patients venus après moi sont traités avant moi ».
La Commission ayant demandé pourquoi ce dysfonctionnement, Tabu a pu entrer en consultation médicale.

Gatera Jean D’Amour trouve qu’il y a toute une culture à s’inculquer pour que “le client soit roi. Offrir de bons services à la clientèle n’atteint pas encore un niveau satisfaisant . Mais cette lutte commencée doit être achevée.”


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité