Siège musclé d’un ministère à Tripoli

Redigé par BBC
Le 29 avril 2013 à 07:35

Adel al-Ghiryani (C), porte-parole du Conseil suprême des révolutions libyens. Des hommes armés ont encerclé dimanche le ministère libyen des Affaires étrangères, pour exiger que les hauts cadres qui ont travaillé sous le régime de Mouammar Kadhafi soient interdits d’occuper des postes de responsabilité dans la nouvelle administration.
Au moins 20 camions pick-up ont bloqué les accès tandis que des hommes armés d’AK-47 et de fusils d’assaut interdisaient la cirulation autour du bâtiment.
Certains (...)

Adel al-Ghiryani (C), porte-parole du Conseil suprême des révolutions libyens.
Des hommes armés ont encerclé dimanche le ministère libyen des Affaires étrangères, pour exiger que les hauts cadres qui ont travaillé sous le régime de Mouammar Kadhafi soient interdits d’occuper des postes de responsabilité dans la nouvelle administration.

Au moins 20 camions pick-up ont bloqué les accès tandis que des hommes armés d’AK-47 et de fusils d’assaut interdisaient la cirulation autour du bâtiment.

Certains véhicule sont équipés de batteries anti-aériennnes.
Les fonctionnaires ont été empêchés d’entrer dans les bureaux.

Ces protestataires, des vieux, des jeunes, quelques uns en civil, réclament "une épuration" au sein du ministère, frappant les responsables et les ambassadeurs qui étaient en poste sous Mouammar Kadhafi.

Une loi sur l’exclusion politique des collaborateurs du régime déchu est actuellement examinée par le Congrès général national (CGN), la plus haute instance politique.
Mais le projet de loi est actuellement bloqué car les responsables politiques n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le texte.

De hauts responsables et plusieurs ministres risquent d’être mis sur la touche.
Les protestataires ont affirmé qu’ils allaient poursuivre leur action jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction et menacent d’étendre le mouvement à d’autres ministères.
Récemment, les membres du CGN avaient été encerclés durant plusieurs heures par des manifestants qui réclamaient l’adoption rapide de la loi.

Les tensions entre le gouvernement et les milices armées se sont aggravées ces dernières semaines depuis le lancement d’une campagne pour déloger des groupes qui se sont implantés dans la capitale.

Depuis que Kadhafi a été renversé par des rebelles soutenu par l’Occident en 2011, les nouveaux dirigeants libyens peinent à asseoir leur autorité dans le pays.


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