Six mois d’emprisonnement pour le journaliste Nelson Gatsimbanyi

Redigé par Olivier Kabalisa
Le 7 mai 2012 à 11:13

Après être reconnu coupable de l’idéologie du divisionisme par la cour d’appel de Nyarugenge, Nelson Gatsimbazi, directeur du journal Umusingi, va passer six mois en détention. Le mardi le 29 novembre 2011 était la troisième fois que la cour d’appel de Nyarugenge suspendait le procès d’un journaliste du journal Umusingi, accusé de propager l’idiologie du génocide. Le procès a repris le 3 avril 2012 et le verdict a été prononcé le 24 avril courant. Gatsimbanyi, absent lors de son procès, (...)


 Après être reconnu coupable de l’idéologie du divisionisme par la cour d’appel de Nyarugenge, Nelson Gatsimbazi, directeur du journal Umusingi, va passer six mois en détention.
 
Le mardi le 29 novembre 2011 était la troisième fois que la cour d’appel de Nyarugenge suspendait le procès d’un journaliste du journal Umusingi, accusé de propager l’idiologie du génocide. Le procès a repris le 3 avril 2012 et le verdict a été prononcé le 24 avril courant.
 
Gatsimbanyi, absent lors de son procès, était en conflits avec d’autres directeurs des journaux après avoir demandé en 2008 au Professeur Chrysologue karangwa, président de la Commission Electorale, pourquoi l’obtention de marché se fait sans publicité dans les journaux privés. Gatsimbanyi disait que les gens qui obtiennent ces marchés sont ceux qui vivaient au Rwanda avant 1994. 
 
Ces dires ont engendré des conflits entre Gatsimbanyi et Théodore Ntarindwa, directeur du journal Umwezi jusqu’à porter l’affaire à la police nationale. Jean Bosco Gatete, directeur du journal Umurinzi ainsi que Jean Claude Mwitende sont parmi les témoins oculaires qui sont intervenus dans ce différend à la police.
 
Dans son entretien avec IGIHE en 2011, Théodore Ntarindwa a indiqué qu’il n’y a pas de procès en cours. « Je n’ai aucun problème avec Gatsimbanyi. Si la justice m’appelle, je m’expliquerai au cas où Gatsimbanyi saisissait la justice. Pour Jean Bosco Gatete et Jean Claude Mwitende, cette histoire de 2008 est vieille et ils n’ont aucun conflit avec Gatsimbanyi.
 
« Ce crime est devenu une arme pour contrer tous ceux qui ne sont pas d’accord avec l’Etat. Même si on m’emprisonne pour la vie, je dirai la vérité jusqu’au dernier souffle », a déclaré à IGIHE Gatsimbanyi après le verdict de son procès.
 
Nelson Gatsimbanyi habite en Suède pour le moment.

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