Une recherche sur les dysfonctionnements de la Société civile vient de s’achever. Elle a été exécutée par GMO (Gender Monitoring Office) et a porté sur la qualité des services offerts par les institutions de la Société civile. Il en est ressortie une réalité criante : l’absence d’un organe de coordination des institutions de la Société civile rwandaise, l’éparpillement des efforts de cette société civile ont été disséqués.

“Au niveau de district où opérant diverses ONGs, il n’y a jamais eu un organe de coordination des activités de la Société civile. Chaque ONG opère en vase clos. Ses réalisations et autres activités ne sont pas répertoriées au côté de celles des autres pour évaluer la valeur globale ajoutée par l’ensemble des ONGs opérant dans un district donné”, a confié Nyiracumi Rachel, agent AVSI chargée de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Selon cette agent, qui dit coordination dit aussi une évaluation globale d’actions menées à l’endroit des bénéficiaires de la base communautaire . C’est aussi une occasion de débattre des secteurs vacant pour asseoir des stratégies d’approche holistique.
Cette dame suggère qu’en l’absence d’un tel organe qui convoquerait une réunion des ONGs opérant dans un district donné , JADF (Joint Action Development Forum) soit l’organe qui assurerait cette fonction.
Cette société civile rwandaise intervient dans la mobilisation, le renforcement de capacité, la mobilisation des secours et l’advocacy.

Cette recherche de GMO a dégagé des ONG de la Société civile actives dans l’éducation des déficients mentaux et la sensibilisation des hommes à la lutte contre les violences familiales faites à la femme et à la jeune fille, soutien aux prostituées pour d’autres carriers professionnelles, appui aux victimes des violences sexuelles, aide aux jeunes délinquants pour réintégrer leurs familles.

La recherche a également porté sur les alternatives possibles pour éviter une duplication d’actions de cette société civile.
Il a également été note une mauvaise méthodologie dans l’échange d’informations et le peu d’empressement à transmettre les rapports d’activités ; ce qui a un impact sur les services offerts à la population particulièrement ceux qui subissent des violences sexuelles.

Enfin, le rapport a montré que le manqué de concertation de la société civile das la conception et organisation des instances de la société civile fait que des programmes arrêtés par cette société civile ne cadrent pas toujours avec les préoccupations essentielles de la masse des beneficiaires. Il se fait également que certaines organisations membres de la société civile n’ont pas des experts compétents pour mener à bien ces projets.