Soixante et une migrants sombre au large de la Turquie

Redigé par Reporter d'IGIHE
Le 7 septembre 2012 à 01:41

Soixante et une personnes sont mortes, quarante-six ont pu être secourues.
Le naufrage d’un bateau chargé de migrants clandestins au large de la côte ouest de la Turquie a fait au moins 61 morts, dont des Palestiniens et des Syriens et pour moitié des enfants, apprend-on auprès des autorités locales cite Le Point.fr .
"Le bilan total est de 61 victimes, composées de 12 hommes, 18 femmes, 28 enfants et trois bébés", a déclaré par téléphone à Reuters Tahsin Kurtbeyoglu, le gouverneur du district côtier (...)

Soixante et une personnes sont mortes, quarante-six ont pu être secourues.

Le naufrage d’un bateau chargé de migrants clandestins au large de la côte ouest de la Turquie a fait au moins 61 morts, dont des Palestiniens et des Syriens et pour moitié des enfants, apprend-on auprès des autorités locales cite Le Point.fr .

"Le bilan total est de 61 victimes, composées de 12 hommes, 18 femmes, 28 enfants et trois bébés", a déclaré par téléphone à Reuters Tahsin Kurtbeyoglu, le gouverneur du district côtier de Menderes, dans la province d’Izmir.

Il a précisé que 46 personnes avaient pu être secourues après le naufrage, qui s’est produit à l’aube, à seulement quelques dizaines de mètres du rivage. Parmi ces survivants figurent le capitaine turc de l’embarcation et son second, qui ont été arrêtés.

Le bureau du gouverneur d’Izmir a indiqué que les survivants étaient des Palestiniens et des Syriens, et qu’ils avaient été emmenés à Ahmetbeyli pour des examens de santé. Deux d’entre eux ont été admis à l’hôpital. Outre des Palestiniens et des Syriens, les médias locaux évoquent également la présence d’Irakiens à bord du bateau.

Selon les médias turcs, ce très lourd bilan s’explique par le fait que les femmes et les enfants étaient enfermés dans un compartiment de la partie basse de l’embarcation, mais cette information n’a pas été confirmée officiellement. La destination prévue n’est pas certaine, mais la petite ville d’Ahmetbeyli, d’où le bateau était parti, n’est qu’à quelques kilomètres de l’île grecque de Samos.

La Grèce est une des portes d’entrée privilégiées en Union européenne des migrants. Fuyant les combats qui font rage chez eux, près de 80 000 Syriens ont trouvé refuge ces derniers mois le long de la frontière entre leur pays et la Turquie, à plusieurs centaines de kilomètres du lieu du naufrage.

La situation géographique de la Turquie, entre l’Europe et l’Asie, et le niveau de vie de ses habitants, plus élevé que celui des pays voisins, en ont fait à la fois une destination et une escale pour les migrants en provenance d’Afrique subsaharienne et du sud de l’Asie.


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