Soudan du Sud : l’opposition se défend

Redigé par bbc
Le 19 décembre 2013 à 09:29

L’ancien vice-président du Soudan du Sud Riek Machar s’est défendu d’avoir déclenché les combats qui déstabilisent le pays depuis ce dimanche.
"Il n’y a pas eu de tentative de coup d’état", a-t-il déclaré au micro de la BBC.
En fuite, Riek Machar avait été accusé dès lundi matin par le président Salva Kiir.
Selon le leader de l’opposition, le chef d’état essaie, au contraire, de couvrir ses propres échecs en lui faisant porter "une incitation à la violence tribale et ethnique". Riek Machar, recherché par (...)


L’ancien vice-président du Soudan du Sud Riek Machar s’est défendu d’avoir déclenché les combats qui déstabilisent le pays depuis ce dimanche.

"Il n’y a pas eu de tentative de coup d’état", a-t-il déclaré au micro de la BBC.

En fuite, Riek Machar avait été accusé dès lundi matin par le président Salva Kiir.

Selon le leader de l’opposition, le chef d’état essaie, au contraire, de couvrir ses propres échecs en lui faisant porter "une incitation à la violence tribale et ethnique".

Riek Machar, recherché par les autorités sud-soudanaises depuis juillet.

Dans une déclaration a la télévision nationale, Salva Kiir avait désigné lundi une milice proche de l’opposition pour responsable d’échanges de tirs intervenus dans la capitale Juba.

L’opposant n’a pas donné de localisation exacte sur son lieu de vie actuel mais il s’est dit sur le territoire sud-soudanais.

"Ils me chassent mais je n’ai pas l’intention de quitter le pays ", a-t-il précisé.

Il avait été limogé du gouvernement en juillet dernier après avoir fait part publiquement de son intention de se présenter aux élections présidentielles sud-soudanaises en 2015.

Condamnation de l’ONU et l’UA

Les autorités sud-soudanaises sont à la recherche de Machar, limogé du gouvernement en juillet dernier, et de quatre autres personnalités politiques.

Le gouvernement a affirmé en avoir déjà arrêté une dizaine.

Mardi, l’ONU a donné un premier bilan de ces affrontements au Soudan du Sud estime à plus de 500 morts et 800 blessés.

La Minuss, la Mission de l’ONU au Soudan du Sud, a déjà accueilli dans ses deux camps environ 15 000 réfugiés depuis les premiers combats à Juba.

La présidente de la Commission de l‘Union Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma a réagi à cette recrudescence des combats dans la capitale sud-soudanaise.

Dans un communiqué publié par le journal Sudan Tribune, basé à Paris, la sud-africaine appelle le gouvernement et les autres parties concernées à "faire preuve du maximum de retenue et à prévenir toute escalade“ dans ce conflit.


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