Stretching : la gym qui cultive l’élégance

Redigé par IGIHE
Le 8 novembre 2016 à 11:16

On dit que le stretching allonge les muscles, fait grandir, affine la silhouette… Vrai ou faux ? Et s’il s’agissait avant tout d’acquérir un corps souple et gracieux, une démarche féline et un maintien de danseur classique ? Zoom sur deux méthodes qui donnent de l’allure.
A s’étirer comme un chat et bayer aux corneilles, on a déjà l’impression de changer de corps. Spontanément, on tend ses membres le plus loin possible, on les contracte. Puis on décontracte. On relâche enfin. Et notre armure se démantèle (...)

On dit que le stretching allonge les muscles, fait grandir, affine la silhouette… Vrai ou faux ? Et s’il s’agissait avant tout d’acquérir un corps souple et gracieux, une démarche féline et un maintien de danseur classique ? Zoom sur deux méthodes qui donnent de l’allure.

A s’étirer comme un chat et bayer aux corneilles, on a déjà l’impression de changer de corps. Spontanément, on tend ses membres le plus loin possible, on les contracte. Puis on décontracte. On relâche enfin. Et notre armure se démantèle dans un souffle libérateur ! Mais ces mouvements réflexes ne suffisent pas à chasser toutes les tensions accumulées devant un ordinateur, en voiture, dans cette multitude de fâcheuses positions qui nous recroquevillent au nom de la vie moderne. Alors, pourquoi ne pas s’inscrire dans un cours de stretching pour éviter de se tasser davantage ?

Etirer... et ?

« Pour la plupart des gens, la définition du stretching se résume à sa traduction : étirer. Encore faut-il savoir ce qui est étirable ou pas dans le corps humain », précise Béatrice Cahors, kinésithérapeute à Marseille et spécialiste de cette discipline.

Les os  : impossible, sauf intervention chirurgicale particulière. A l’âge adulte, on ne touche plus à la croissance !
Les muscles  : ils ne présentent aucun intérêt à être étendus. « Ils ont des capacités d’extensibilité limitées par la présence des os alors qu’isolés du corps, ils peuvent s’allonger de plus de 150 % de leur longueur au repos », poursuit-elle.
Restent les tendons, les ligaments, tout ce qui enveloppe les muscles pour les fixer aux os, ce tissu conjonctif nommé aponévrose. C’est lui que l’on peut véritablement étirer. « Mais après, la fibre musculaire reprend sa position de départ », souligne Nathalie Guissard.

Cette chercheuse en neurophysiologie à l’Université libre de Bruxelles passe au crible toutes les méthodes de stretching et met en garde contre cette idée répandue que les techniques (...)

Lire la suite de l’article sur psychologies.com

Avec yahoo.fr


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité