La France, les États-Unis et le Royaume-Uni entendent relancer la diplomatie près leur intervention militaire conjointe en Syrie dans la nuit de vendredi à samedi.

Un nouveau projet de résolution
Ils ont remis samedi soir à leurs 12 partenaires du Conseil de sécurité de l’ONU un nouveau projet de résolution sur la Syrie qui devrait être discuté à partir de lundi, selon des diplomates.

Le texte comprend plusieurs facettes - chimique, humanitaire et politique -, incluant la création d’un nouveau mécanisme d’enquête sur l’emploi d’armes chimiques.
L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, est, elle, montée au créneau pour maintenir la pression sur le président Assad mais aussi sur ses alliés russes et iraniens.

"Prêts à dégainer de nouveau"
"J’ai parlé au président (Trump) ce matin, il a dit que si le régime syrien continue d’utiliser ce gaz toxique, les Etats-Unis sont prêts à dégainer de nouveau", a-t-elle affirmé.

La Russie, soutien politique et militaire du pouvoir syrien, nie, comme Damas, que des armes chimiques aient été utilisées. Moscou a obtenu une réunion d’urgence du Conseil de sécurité mais a échoué à faire voter sa résolution condamnant "l’agression" armée contre Damas.