Tous les principaux aliments de base au Rwanda comme le riz, le manioc, le maïs, devraient être bio-fortifiés comme le sont déjà maintenant le haricot et la patate douce, selon le président de l’Association des agri-éleveurs « Imbaraga », Jean-Paul Munyakazi.
« Cela signifie que les institutions gouvernementales et privées, la Société civile, et les partenaires, sont conviés à œuvrer en synergie pour réduire la malnutrition de 38 % actuellement à 5% au moins en 2024. Si chaque acteur dans ce processus et les habitants s’investissent ainsi dans la lutte accélérée contre la malnutrition, il y a espoir que ce but soit atteint en conformité avec le délai fixé », a-t-il indiqué.
Il a tenu ces propos lors de l’atelier sur la production et la consommation des produits bio-fortifiés, qui est une voie obligée pour conjurer le défi de la malnutrition aiguë qui plane sur la société rwandaise. Des chercheurs, des académiciens, des délégués des organisations de la Société civile et su Secteur privé ont participé aux discussions et formulé de très précieuses recommandations.
L’atelier est organisé par l’Association des agri- éleveurs "Imbaraga » en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture et de Ressources Animales (MINAGRI), grâce au financement de l’ONG hollandaise SNV.
Le président d’Imbaraga reconnaît qu’il y a peu de nourriture dans le pays, ainsi que l’absence d’une bonne pratique de la préparation des aliments. Mais si l’on multiplie les aliments bio-fortifiés à base des patates douces et du haricot, et surtout si l’on peut avoir des aliments bio-fortifiés à partir des autres cultures en place comme le riz, le manioc, le maïs, etc., il y a espoir qu’on peut rapidement venir à bout de la malnutrition chronique.
« L’important est que ce programme a déjà été lancé et qu’il y a une bonne volonté politique dans l’exécution des programmes mis en œuvre », a poursuivi Jean-Paul Munyakazi.
Pour l’Ambassadrice des Pays-Bas au Rwanda, Frédérique de Man, la malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans risque d’avoir des conséquences irréversibles sur la santé physique, mentale et morale des bras qui doivent développer le pays. Des études menées l’ont confirmée. C’est pour cette raison que l’Ambassade de Pays-Bas est engagée dans la lutte contre la malnutrition au Rwanda, en synergie avec le Gouvernement rwandais et d’autres partenaires.
« Les Pays-Bas y investissent beaucoup. Des stratégies ont été prises pour renforcer une bonne politique et une recherche axées sur des aliments bio-fortifiés. Le Secteur privé est exhorté à saisir les opportunités pour investir dans la chaîne des valeurs et réaliser des gains », a-t-elle indiqué.
L’Ambassadrice de Pays-Bas a insisté sur la nécessité de changer les perceptions et les comportements des consommateurs, renforcer les capacités, combattre la faim et la malnutrition en recourant aux haricots et patates bio-fortifiés. L’Unicef s’y engage dans une approche holistique.
« Pour vaincre ce fléau de la malnutrition et atteindre le niveau de revenu intermédiaire auquel aspire le Rwanda, les habitants devront travailler ensemble », a recommandé l’Ambassadrice Frédérique de Man.
Avec rnanews.com
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